Mohammed Saleh al-Bjady avait dénoncé "la mort sous la torture" d’un Yéménite dans une prison et avait soutenu des familles de prisonniers politiques.
Une ONG saoudienne s'est alarmée d'une détérioration de l'état de santé d'un de ses membres, Mohammed Saleh al-Bjady,
en grève de la faim depuis près d'un mois et qui refuse depuis samedi de boire de l'eau pour protester contre sa détention.
Dans le communiqué mardi, la Saudi Civil and Political Rights Association tient le ministère de l'Intérieur "responsable de la détérioration de l'état de santé" de l'activiste qui "s'abstient depuis samedi matin de boire de l'eau".
Il en a résulté que M. Bjady "s'est évanoui à quatre reprises, ce qui l'expose à un danger de mort", ajoute l'ONG, qui défend son droit à "la libération immédiate" ou à "un procès juste et public".
L'association dénonce sur son site internet la détention "arbitraire" de M. Bjady, l'un de ses co-fondateurs, incarcéré depuis le 21 mars 2011 pour avoir dénoncé "la mort sous la torture" d'un Yéménite dans une prison de Qassim (nord) et pour avoir "soutenu des familles de prisonniers politiques".