29-04-2025 11:16 PM Jerusalem Timing

A "la France à genoux"de Sarkozy, Hollande promet de "dominer la finance"

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Qui a augmenté la dette publique, qui a creusé le déficit commercial et nous a mené à la perte de la note maximale triple A chez une des agences de notation?, se contentait de rappeler le candidat socialiste.

 


Porté par des sondages favorables après une période de tassement due notamment à l'affaire Merah, le candidat socialiste à la présidentielle française François Hollande a reprit du poil de la bête en promettant jeudi de "dominer la finance".


Face au cataclysme d'une « France à genoux » promit par le président sortant Nicolas Sarkozy, si le candidat socialiste sortait vainqueur des élections, François Hollande a répliqué sans dévier de son cap, en accusant en retour le président candidat de ne pas avoir su résister au "mur de l'argent", une terminologie propre à séduire les électeurs du candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon dont Hollande aura besoin pour l'emporter au second tour.

A dix jours du scrutin (22 avril et 6 mai), quatre sondages donnent François Hollande largement vainqueur au second tour (avec entre 54 et 57% des suffrages) et dans une dynamique plus favorable au premier tour. Pour trois instituts, il est en tête dès le premier tour.


Le candidat socialiste a également rappelé que le quinquennat de Sarkozy avait été

marqué par la hausse de la dette publique, le creusement du déficit commercial et la perte de la note maximale triple A chez une des agences de notation.

"Ce que je veux, c'est que nous montrions, la France mais aussi l'Europe, une capacité commune à dominer la finance", a-t-il déclaré jeudi, s'étonnant que la droite, à coup de déclarations alarmistes sur son programme, puisse encourager la spéculation.


Il participait à un premier "grand oral" télévisé réunissant cinq candidats, qui devait être suivi jeudi soir par des interviews des cinq autres, dont Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon.


La candidate écologiste, l'ancienne magistrate anticorruption Eva Joly, également présente lors du débat, a soulevé de son côté le dossier des "affaires" menaçant selon elle d'impliquer

Nicolas Sarkozy, un sujet peu présent dans la campagne.

C'est "une anomalie de pouvoir solliciter un deuxième mandat alors que vous êtes cerné par des affaires judiciaires", a-t-elle affirmé.