Darrell Issa, le président de la commission sur la surveillance des services de l’administration s’inquiète de possibles pressions dues au chantage et s’interroge sur une éventuelle refonte du Secret Service.
Le scandale des policiers d'élite américains impliqués dans une affaire de prostitution en Colombie, où s'est rendu ce week-end Barack Obama, pourrait s'étendre à d'autres agents du "Secret Service" chargé de protéger le président, a estimé dimanche un élu républicain.
Darrell Issa, le président de la commission sur la surveillance des services de l'administration, interrogé sur la chaîne CBS, a fait part de ses doutes quant au caractère isolé de cette affaire: "Des choses pareilles n'arrivent pas qu'une seule fois, si ce n'est pas déjà arrivé avant", a-t-il ajouté.
Selon l'élu, une telle situation peut aussi rendre les agents vulnérables face à de possibles tentatives de chantage, ce qui pose à ses yeux un problème de sécurité nationale.
Issa s'est également interrogé sur une éventuelle refonte du Secret Service.
Cependant, aucun des agents impliqués n'était affecté à la protection directe du président, selon le Secret Service. Les agents suspendus ont été renvoyés à Washington pour y être interrogés.
De son côté, le président américain Barack Obama a dit souhaiter une enquête "approfondie et rigoureuse" .
"Evidement, je serai en colère" si les fait sont avérés, déclarait-il tout en louant le "travail extraordinaire" du Secret Service, la police d'élite protégeant le président des Etats-Unis.