M. Assange a réalisé l’entretien depuis l’Angleterre en duplex vidéo avec le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah qui s’exprime "depuis un lieu secret au Liban", a indiqué le créateur de Wikileaks.
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, s'entretient avec le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah, dans la première d'une série d'émissions diffusée mardi par la chaîne télévisée russe en anglais, RT.
M. Assange a réalisé l'entretien depuis l'Angleterre en duplex vidéo avec son éminence Sayyed Hassan Nasrallah qui s'exprime "depuis un lieu secret au Liban", a indiqué le créateur de Wikileaks.
Sur le plan politique, le secrétaire général (SG) du Hezbollah a estimé que "la résistance face à l’hégémonie des Etats-Unis ou à toute forme d’hégémonie ou encore la résistance à l'occupation ou à toute agression contre notre peuple et nos familles sont compatibles avec la morale et les valeurs humaines et aussi avec la loi divine et celle des religions célestes, elles-mêmes non-contraires à la raison, car issues de Celui qui a crée l’Homme"..
Et de poursuivre : « Jusqu'à ce jour, nous évitons de rentrer en conflit avec quiconque à l’intérieur car l’une de nos priorités est de pour libérer notre terre et de protéger le Liban contre la menace israélienne, parce que nous croyons que le Liban est toujours dans le cercle de la menace »..
« Libérer le sol est notre véritable objectif et nous sommes entrés au gouvernement en 2005 pour la première fois non pas pour être au pouvoir, mais uniquement pour protéger la résistance et protéger son dos, de manière à empêcher que le gouvernement n’adopte une quelconque action contre la résistance et éviter toute friction à ce sujet ».
Concernant la question syrienne, Sayyed Hassan Nasrallah a confirmé qu’ « iI y a certainement des pays – arabes et non-arabes- qui fournissent de l'argent, de la logistique et des armes, ceux-là encouragent les combats en Syrie ».
« Il y a une opposition qui n'est pas prête pour le dialogue, ni même d’accepter les réformes, tout ce qu’elle demande c’est de renverser le régime syrien » a souligné Sayyed Hassan Nasrallah.
Et d’ajouter : «L’expérience de trente ans du Hezbollah prouve que j’ai toujours été un ami de la Syrie et que je ne suis pas son agent, par contre ceux qui ont bénéficié de la présence syrienne au Liban sont ceux qui nous parlent pas».
Et de souligner : « le régime de Bachar al-Assad régime est celui de la Résistance et de l’Opposition au Liban et en Palestine ».
« Personnellement, j'ai trouvé une volonté de la part du Président Bachar al-Assad à réaliser de grandes et importantes réformes radicales » poursuit Sayyed Nasrallah.
Pour ce qui est de la ligne de conduite général du Hezbollah, son éminence a précisé que « nous nous immiscions pas dans les affaires des pays arabes, cela a toujours été notre politique ».
Enfin concernant la question palestinienne, le SG a estimé que la seule solution est qu’un seul Etat existe sur la terre de Palestine, rassemblant les musulmans, les juifs et les chrétiens dans la paix ».
« L’entité sioniste est un pays illégal, qui s’est fondée sur la base de l'occupation d’un territoire appartenant à un autre».