29-04-2025 10:40 PM Jerusalem Timing

Elections en France, tout sauf Sarkozy!

Elections en France, tout sauf Sarkozy!

Les français n’ont jamais détesté un président autant que lui. Le candidat Nicolas Dupont-Aignan s’inquiète du formatage des consciences ne laissant d’autre choix aux électeurs que de voter Hollande.

A 4 jours du premier tour des élections présidentielles, ça va mal... très mal pour le président candidat, Nicolas Sarkozy...

Nicolas Sarkozy

Dans la série des sondages tous plus révélateurs les uns que les autres, en voici un qui ne prédit rien de bon pour l'homme de tous les tristes et scandaleux records.

Aujourd'hui son impopularité en tant que président va rentrer dans les anales... Il est le président le plus détesté de l'histoire française.
Selon le baromètre du Journal du Dimanche, seuls 36% des Français se disent satisfaits de Nicolas Sarkozy contre 64% mécontents.

Ainsi, Frédéric Dabi au Jdd.fr, directeur du département Opinions de l'IFOP, qui a réalisé cette étude nous rappelle également qu' en novembre 1965 et avril 1988, Charles de Gaulle et François Mitterrand satisfaisaient 54% des Français.

Jamais un Président de la Vème République n'avait été aussi impopulaire moins d'un mois avant la fin de son mandat. Ces chiffres, qui se passent de commentaires, nécessitent cependant un éclairage. Il apparaît que Valérie Giscard d'Estaing était à peine plus populaire, avant de perdre le pouvoir, en avril 1981.

Et puis il y a cet autre sondage de l'Ifop pour le mouvement Colibris qui enfonce un peu plus encore un président désormais entaché jusqu'au cou par les scandales sous son mandat.

Ainsi, plus d'un Français sur deux (56%) estime que la démocratie ne fonctionne plus réellement en France où priment les intérêts économiques et financiers.
Ce mouvement d'action citoyenne, initié par l'agriculteur-philosophe Pierre Rabhi, avait invité l'automne dernier tous les citoyens à se porter candidats à l'action pour 2012, un appel auquel plus de 25.000 personnes ont répondu, selon Colibris.

Sur le processus démocratique des élections, les trois quarts des Français (75%) pensent qu'il faudrait prendre en compte les votes blancs dans les suffrages exprimés. Cela représente 7% de plus qu'en 2000, où un sondage Ifop posait la même question.

En matière d'économie, 75% des personnes interrogées attendent des politiques une lutte active contre la spéculation. Huit Français sur dix souhaitent que les entreprises de demain prennent davantage leurs responsabilités sociales et environnementales et 86% sont favorables à une réforme de la fiscalité qui pèsera surtout sur les activités nuisibles à l'environnement.

Dupont Aignan

Pour le candidat Nicolas Dupont-Aignan qui ne créditerait que d'1% des intentions de votes, tous ces sondages en veux-tu en voilà ne servent là qu'à « formater les consciences ».

Critiquant sur Europe un le sondage ifop pour cette même radio, déplorant: "Vous ne dites dans ce sondage le pourcentage des gens qui ne savent pas pour qui ils allaient voter. Il y a 30% d'indécis. C'est énorme quand vous voyez que les deux principaux candidats sont à 27% ».

Et de poursuivre: «  Tout ça est fait pour imposer un bipartisme qui a échoué. Ni le PS, ni l'UMP ne peuvent résoudre les problèmes du pays. Ça fait 30 ans qu'ils essayent mais qu'ils échouent. On fait croire qu'il n'y a pas d'autres issues. On leur impose la même musique » .


Sarkozy: Des "initiatives" au Proche-Orient "dès cet été" s'il est réélu
  
Le président Sarkozy prévoirait  de prendre des "initiatives" en direction du Proche-Orient, "dès cet été" en cas réélection, a-t-il affirmé dans une interview à l'hebdomadaire L'express.

Selon lui, "l'Europe et la France doivent aider les Israéliens et les Palestiniens à conclure enfin un accord de paix. Le temps est venu de donner aux Palestiniens un statut d'Etat observateur aux Nations unies, à condition qu'ils réaffirment le droit d'  « Israël » à l'existence et à la sécurité, et que les deux parties progressent vers la coexistence de deux Etats-nations".
 
   Une autre initiative sera prise "en faveur de l'Union pour la Méditerranée (UpM) paralysée par le conflit israélo-palestinien".
   "Les +Printemps arabes+, la disparition des dictatures ou des régimes forts, permettent de créer un véritable partenariat entre les démocraties au Nord et les démocraties émergentes au Sud", affirme-t-il.


   A ses yeux, "cela change beaucoup de choses, notamment pour les accords d'immigration. Nous devons former plus de professeurs, plus de chercheurs, plus de médecins pour qu'ils
puissent ensuite exercer dans leur pays.