Et l’Union internationale des syndicats à Bahreïn pour débattre de l’affaire des personnes licenciées.
L’organisation Médecins sans frontières s’est dit très inquiète pour l’usage excessif des gaz toxiques à Bahreïn et leur impact sur la population.
Une délégation de l’organisation, ayant visité il y a deux semaines ce pays, a critiqué le recours permanent aux gaz toxiques contre les manifestants et dans les quartiers résidentiels, mettant en garde contre les effets nocifs de ces gaz sur la santé des citoyens.
Ladite délégation a mis en garde contre la hausse de la moyenne de l’avortement et des malformations congénitales à Bahreïn.
L’ex-présidente de l’organisation d. Holy Atkinson raconte avoir vu lors de sa dernière visite à Manama des enfants exposés continuellement aux gaz toxiques et avoir parlé à des femmes ayant souffert de l’avortement à cause du recours à ces gaz.
L’Union internationale des syndicats à Bahreïn pour débattre de l’affaire des personnes licenciées
La secrétaire générale de l’Union Internationale des syndicats de travaillistes (ITUC) Sharon Boro est en visite de 24heures à Bahreïn pour débattre de l’affaire des personnes licenciées et des dernières mesures visant à les réemployer.
Boro avait exprimé sa grande inquiétude face à l’incapacité des patrons de compagnies bahreïnies, notamment celles affiliées à l’Etat de réemployer ceux qui ont été congédiés injustement.
« Il est temps de déployer nos efforts pour garantir le retour des personnes congédiées illégalement », a-t-elle dit, déplorant que certains parmi elles ont dû accepter des postes beaucoup plus inférieurs à ce qu’elles occupaient par le passé.
Bahreïn refuse toute ingérence dans l’affaire de Khawaja
Le ministre bahreïni des Affaires étrangères cheikh Khaled ben Ahmad ben Mohammad Al Khalifa a indiqué que son pays rejetait catégoriquement toute implication dans ses affaires internes et plus précisément dans l’affaire d’Abdel Hadi Khawaja, en grève de la faim depuis plus de 70 jours.
« Lorsqu’un résident à Bahreïn, qu’il soit citoyen ou étranger, commet un crime, il mérite d’être puni et traduit en justice. Aucun pays n’a le droit de revendiquer sa libération parce que ceci est contraire aux lois internationales », a-t-il dit.
Par ailleurs, le chef du parlement Khalifa Zahrani a insisté sur l’importance que les pays du Golfe passent de l’état de la coopération à l’état de l’union, ce qui renforcera la protection du royaume bahreïni sur le plan sécuritaire.
Source: alalam