Cette décision reflète la persistance d’un climat tendu envers les ONG étrangères accusées d’espionnage.
L'Egypte a refusé lundi d'autoriser huit organisations non-gouvernementales américaines, dont le Centre Carter, à travailler sur son sol, une décision qui reflète la persistance d'un climat tendu envers les ONG étrangères, accusés d’espionnages.
Ces ONG ont des activités "incompatibles avec la souveraineté de l'Etat égyptien sur son territoire", selon une source gouvernementale citée par l'agence officielle Mena.
Ces groupes "seraient jugés selon la loi égyptienne", qui interdit aux organisations non-enregistrées de travailler et de recevoir des fonds de l'étranger, dans l'hypothèse où ils continueraient à travailler, a poursuivi la Mena.
Les autorités avaient fermé fin décembre les locaux en Egypte de plusieurs ONG étrangères, dont quatre américaines, et égyptiennes, au motif qu'elles menaient des actes illégaux et recevaient des fonds "illégaux" de l'étranger.
Plusieurs de leurs membres de nationalité étrangère ont été inculpés avant d'être autorisés à quitter le pays. Le personnel égyptien en revanche fait l'objet d'un procès.
Cette affaire avait à l'époque provoqué de vives tensions entre le pouvoir égyptien et les Etats-Unis.