Écrivains, journalistes, politiques, militaires... De plus en plus de personnalités turques se dédouanent de la politique de leur gouvernement.
Après deux éminents journalistes, c'est au tour de deux personnalités politiques et militaires turcs de ne pas soutenir les agissements de leur gouvernement concernant la région du Moyen-Orient et notamment la Syrie.
L'amiral Turker Erturk, chef de l'académie maritime turque, démissionné de son poste, a affirmé que le gouvernement du Parti de la justice et du développement est soumis à l'impérialisme et fait de la Turquie une base terroriste.
Dans un article, il a estimé que le rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Syrie et le succès du programme de la réforme dans le pays sont liés au renoncement des pays occidentaux à leurs plans pour renverser l'Etat syrien.
Il a critiqué la réunion tenue à Paris par les Etats-Unis, la France, la Turquie et nombre de monarchies de pétrole sur la Syrie et leur souci d'y imposer de nouvelles sanctions.
Il a affirmé le rejet des forces armées turques de toute intervention militaire en Syrie car elle est "injustifiée".
De son côté, le sous-chef du parti turc du travail, Mehmet Bedri Gultekin, a qualifié d' "honteuse" la politique extérieure adoptée par le gouvernement du parti de la justice et du développement.
Dans un article publié par le site Ulusalbekis, Gultekin a fait savoir que les leaders du parti de la justice et du développement s'étaient ingérés dans les affaires de la Libye et de la Syrie sans aucune hésitation.
De même, la majorité de la presse et des sites électroniques turcs ont poursuivi le dévoilement de l'histoire d'Erdogan lié, selon des documents corroborés, au Lobby sioniste qui avait joué un rôle clandestin dans l'accès du parti de la justice et du développement au pouvoir en Turquie.
Le site Guncelmeydan a parlé du rôle d'Israël en 1997 dans le coup d'état contre le gouvernement laïc et dans l'accès dudit parti au pouvoir.
Le site a affirmé que les médias partiaux du gouvernement du parti de la justice et du développement, en tant que partie principale, avaient déclenché dès le début une agression contre la Syrie pour inciter et soutenir les groupes terroristes armés.
Alterinfo