Panetta espère que les dirigeants militaires israéliens voient juste.
Le ministre israélien de la guerre Ehud Barak, qui avait déc en début de semaine que l'Iran n'a pas encore décidé de passer à la production d'armes nucléaires, a jugé peu probable que les sanctions actuellement en vigueur contre l'Iran dissuade ce pays de développer son programme nucléaire.
Ces propos tranchent avec des déclarations qu'il a faites récemment dans lesquelles il estimait, en allusion aux sanctions, qu'il y avait "une chance d'arrêter les Iraniens avant qu'ils ne se dotent de l'arme atomique".
S'exprimant jeudi soir tard à l'occasion de l'anniversaire de l’usurpation de la Palestine, Barak a reconnu que les sanctions pesant sur la République islamique n'avaient jamais été aussi sévères.
"Mais la vérité doit être dite. Les chances que, à ce niveau de pression, l'Iran réponde favorablement aux exigences internationales pour arrêter son programme (nucléaire) semblent minces", a indiqué Barak, cité par son bureau.
"Israël", qui détient le plus grand arsenal nucléaire dans la région, dit craindre que la République islamique, sous couvert de programme nucléaire civil, ne cherche à développer l'arme atomique, ce que dément formellement les responsables iraniens.
Panetta
Le secrétaire américain à la guerre Leon Panetta a déclaré jeudi qu'il "espérait" que les dirigeants militaires israéliens avaient raison lorsqu'ils assurent que l'Iran n'a pas encore décidé de passer à la production d'armes nucléaires.
"J'espère que (le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz) a raison et qu'il en sait plus que moi (...) Je n'ai aucune information particulière qui indique si (les Iraniens) ont pris une décision dans un sens ou dans l'autre", a déclaré Panetta au cours d'un déplacement au Chili au terme d'une tournée en Amérique latine.
Le chef d'état-major israélien a confié au quotidien de Haaretz ne pas croire que l’Iran "voudra faire le pas supplémentaire" nécessaire à la production d'armes nucléaires.