Les bahreinis poursuivent leur lutte. « Le pouvoir au peuple. Un point un trait »
Après des mois et des mois d'une répression des plus violentes face à la contestation populaire du régime, des milliers de Bahreïnis ont défilé vendredi contre la répression policière.
La marche s'est tenue à l'ouest de la capitale Manama à l'appel de l'opposition dominée par le mouvement du Wefaq, sous le slogan "la démocratie nous réunit".
Les manifestants ont notamment appelé au départ du Premier ministre Khalifa ben Salmane Al-Khalifa, oncle du roi en poste depuis quarante ans.
Dans un communiqué, l'opposition a demandé aux autorités de "renoncer à la répression" et à trouver une "solution politique qui rendrait le pouvoir au peuple".
Les opposants demandent une véritable monarchie constitutionnelle où le Premier ministre serait choisi au sein de la majorité parlementair
Tard jeudi, le ministère bahreïni des Affaires étrangères, répondant au département d'Etat américain, avait prétendu que le régime respectait "l'expression pacifique des opinions dans le cadre de la Constitution".
Cette annonce avait été faite après que les Etats-Unis aient appelé mercredi Bahreïn à faire preuve de "retenue maximale" alors que le pays est secoué par la répression des manifestants réclamant des réformes politiques.
La plupart des manifestations sont interdites et réprimées dans la plus grande violence. Des centaines de bahreinis ont été tués ou blessés par les forces de l’ordre appuyés par les troupes saoudiennes.