Vastes mouvemenst de protestation populaire à tarversle pays: affrontements, pneus brûlés et routes coupées..
« Liberté rouge », nouvel emblème de la révolution bahreïnie, lancée ce Lundi pour protester contre le procès des grandes figures de l’opposition politique bahreïnie.
En effet, la « justice » de Bahreïn a ordonné la tenue d'un nouveau procès pour 21 hommes condamnés pour leur rôle dans le soulèvement démocratique de l'an dernier, dont le militant Abdoulhadi al Khawadja, en grève de la faim depuis plus de deux mois, a rapporté lundi l'agence officielle de presse du royaume.
Une décision accueillie avec scepticisme par les avocats de la défense.
Mais , l’opposition bahreïnie et derrière elle le peuple bahreïni ne compte pas rester les bras croisés !
Et donc..
Fidèles aux appels de la coalition du 14 Février, toutes les villes et les provinces bahreïnies ont répondu à ce nouveau mouvement de protestation où des manifestations populaires se sont répandues dans la majorité de leurs quartiers et rues..
Selon la chaîne satellitaire arabophone iranienne alAlam, les manifestants ont coupé la rue Tahrir qui conduit à l'Arabie saoudite : ils ont mis le feu à des pneus dans le quartier Bdeir, situé derrière l’aéroport, et des colonnes de fumée noire s'élevaient dans le ciel le ciel de la capitale du Bahreïn, Manama.
Des sources ont indiqué que des affrontements ont éclaté dans différentes régions du Bahreïn, d’une part entre les manifestants et les forces de l'occupation saoudienne, et d’autre part quand les manifestants ont coupé la route menant à l'Arabie saoudite.
Toujours selon les mêmes sources, les manifestants ont aussi coupé plusieurs routes principales, menant à Manama, notamment dans la ville de Jad-Haffs et aussi dans la commune de Salihiya.
En ce jour de protestation populaire, les manifestants ont exprimé avec force leur soutien à leurs figures emblématiques de la révolution du 14 Février, à leur tête le militant bahreïni Abdel Hadi al-Khawaja, condamné à la perpétuité après la révolte de février/mars 2011 et qui est devenu, par sa longue grève de la faim, le symbole des victimes de la répression dans son pays.