Si l’un d’eux venait à mourir, se serait la fin de la trêve, prévient le Jihad Islamique.
Près d'un tiers des Palestiniens incarcérés dans les geôles israéliennes étaient en grève de la faim lundi, alors que ce mouvement collectif entrait dans sa deuxième semaine, a-t-on appris de sources concordantes.
Des responsables palestiniens ont fait état de 2.000 grévistes de la faim sur près de 4.700 détenus. Les sionistes eux ont préféré réduire le nombre à 1450.
L'ONG PHR-Israël a prévenu lundi que deux des grévistes de la faim, Bilal Diab et Thaër Halahla - accusés d'être liés au Jihad islamique - qui ont cessé de s'alimenter il y a 62 jours "étaient en danger de mort, demandant leur transfert immédiat dans un hôpital civil".
Lors d'une conférence de presse à Gaza, un des leaders du groupe de résistance du Jihad islamique, Khader Habib, a averti que "si un des prisonniers en grève de la faim meurt, ce sera la fin de la trêve (avec l'entité sioniste)".
A Gaza, lors d'un rassemblement de solidarité avec les prisonniers, le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a appelé à une mobilisation "de tous les fils des peuples arabes et musulmans" sur cette question.