Pour Marzouki: les Tunisiens ne sont pas intéressés par le conflit entre la Syrie et Israël.
Le président provisoire tunisien Moncef Marzouki aestimé mardi que la popularité de Sayed Hassan Nasrallah s’est estompée en Tunisie en raison de sa position à l’égard de la Syrie.
Interviewé par Julian Assange éditeur du site Wikileaks, dans l’émission « Le monde de demain » sur la chaîne Russia Today, Marzouki a déclaré que « (Sayed) Nasrallah et d’autres personnes croient qu’en raison de la position de Damas envers Israël, il faut pardonner cette dictature (…) Mais nous en Tunisie nous n’avons pas ce problème, nous ne sommes pas intéressés par le conflit entre la Syrie et Israël. Ce qui nous importe c’est le peuple syrien qui souffre de ce que nous avons souffert (régime) ».
Marzouki a ajouté : « Moi, en réalité je ne comprends pas la position de (Sayed) Nasrallah, je pourrai dire qu’il était une personnalité très aimé après son combat contre Israël en 2006, mais aujourd’hui sa popularité s’est définitivement estompée en Tunisie et dans les autres pays arabes ».
S’agissant de la situation en Syrie, le président tunisien a prôné pour une solution politique semblable au scénario yéménite. Il s’est dans ce contexte dit « opposé à une intervention militaire étrangère », ajoutant que « le fait d’armer les Syriens conduira à une guerre civile ».