Détenus des jours, des semaines voir des mois durant, tous se plaignent de mauvais traitements voir de tortures.
Human Rights Watch a appelé lundi les autorités intérimaires au Yémen à mettre fin aux détentions arbitraires dans un rapport où elle recense 37 cas de personnes détenues sans motif légal.
Selon HRW, ces personnes ont été détenues pendant des jours, des semaines voire des mois, avant ou après le transfert de pouvoir à la tête de l'Etat, sans qu'aucune accusation ne soit portée contre elles.
Citant un proche de l'ex-président Ali Abdallah Saleh qui a cédé le pouvoir fin février à Abd Rabbo Mansour Hadi, l'organisation parle d'une centaine de personnes encore en détention.
Sarah Leah, directrice de HRW pour le Moyen-Orient a également des témoignages d'anciens détenus parlant de mauvais traitements et de tortures.
Le Yémen a connu plus d'un an de protestations contre le régime de Saleh pendant lesquelles des centaines de personnes ont été tués et des milliers d'autres blessées par les forces de sécurité fidèles à l'ancien président.