Un Pakistanais apostat et anti musulman à l’extrême réussit à soumettre sa pétition auprès du Premier ministre, du Congrès des députés, du ministre des Affaires étrangères et du ministre de l’Intérieur.
Imran Firasat, un Pakistanais ayant obtenu l'asile en Espagne, a réussi une démarche plutôt surprenante : faire examiner sa pétition demandant l’interdiction du Coran en Espagne par le Comité constitutionnel du Congrès des députés, comme le montre le document publié en exclusivité sur le site Mundo Digital.
Apostat de l'Islam et auteur du site mundo sin Islam (un monde sans Islam), ce réfugié pakistanais est prêt à tout.
D'abord il quitte la religion puis s'enfuit en Espagne.
Une fois « en sécurité » il profère un discours haineux et prône que l'idéologie islamique serait « malsaine et totalement opposée aux principes qui gouvernent actuellement l'Espagne », il ose aller jusqu'à demander qu'on l'interdise officiellement.
C'est ainsi qu'Imran l'Apostat a soumis au Premier ministre, au Congrès des députés, au ministre des Affaires étrangères et au ministre de l’Intérieur un document dans le lequel il présente 10 points au soutien de sa pétition :
Ce qui est tout aussi surprenant voir choquant c'est que cette pétition, apostasie et insulte ouvert à l'Islam et aux musulmans, a été acceptée.
Peut-être l'origine pakistanaise de l'auteur permettent-elles au Gouvernement espagnol de s'emparer franchement de la question.
La confusion entre critique d'une idéologie religieuse et racisme est en effet profondément ancrée chez une majorité de gens quand cette idéologie est l'Islam, bien que cette religion, comme toutes les religions, comprenne des fidèles de toutes les origines.
Toujours est-il que sa pétition est acceptée et que le Comité constitutionnel du Congrès va devoir l'examiner. Et surtout devoir y répondre.
Car peut-on, dans un pays qui a signé la Charte des Droits de l'Homme, qui garanti la liberté de religion, interdire un livre sacré pour plus d'un milliard d'humains ?
Cette question est primordiale puisque, en cas d'acceptation comme de refus, elle obligera le Gouvernement espagnol à exiger la correction de la Charte.
En effet, s'il interdit l'Islam alors il faudra inclure dans la Charte un article précisant que la liberté de religion s'arrête à la compatibilité de celle-ci avec ladite Charte, ce qui laisse peu d'espoir aux autres monothéismes d'être encore permis, et s'il rejette cette pétition il faudra lui ajouter un article précisant que la Charte ne s'applique que pour les citoyens qui ne se soumettent pas à un dogme monothéistes leur donnant d'autres prescriptions.
Quoi qu'il en soit, cette affaire est une première en Europe mais aussi dans le monde et s'inscrit une fois de plus dans les attaques quasi systématiques des musulmans en Europe...
Espérons que les membres du comité mettent fin à la polémique et de là, un frein au sentiment anti musulman qui à le vent en poupe depuis cette dernière décennie.
Source: A partir d'agoravox