Il s’agit de plus grandes manœuvres de l’histoire de l’armée jordanienne.
Des manœuvres militaires baptisées “le lion vigilent » ont débuté mardi en Jordanie avec la participation de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, la Grande-Bretagne, la France et la Jordanie. Selon le ministre saoudien de la défense Khaled ben Sultan, les exercices militaires impliquent 17 pays. Ils ont été planifiés deux ans auparavant, et approuvés fin 2010.
« Les forces jordaniennes, américaines et saoudiennes participent en grand nombre à ces manœuvres qui incluent des entrainements pour les forces spéciales, maritimes et aériennes. Les forces aériennes saoudiennes ont été chargées de diriger les opérations aériennes », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Nous effectuons des entrainements intensifs depuis six ans au nord, au sud et à l’Est afin de développer les capacités de combat de l’armée saoudienne. Nous aurons aussi des entrainements communs dans l’avenir qui servent les intérêts des pays participants », saluant « la grande et ancienne coopération entre la Jordanie et l’Arabie Saoudite ».
Il s’agit de plus grandes manœuvres de l’histoire de l’armée jordanienne. Elles ont été dévoilées à l’issue d’une rencontre entre le chef d’Etat-major jordanien Mechaal Mohammad Zobon et le chef des forces d’infanterie maritime au commandement central américain Thomas Weldhouzer il y a deux mois.
Le quotidien saoudien paru à Londres Assharq elAwsat avait rapporté d’analystes politiques à Washington que ces manœuvres seraient fortement liées à la situation en Syrie.
Le gouvernement jordanien avait nié auparavant la présence de troupes américaines ou autres à la frontière avec la Syrie, après des rapports occidentaux sur la présence de forces américaines effectuant des exercices à la frontière avec la Syrie, y incluant des avions de chasse.
La Jordanie est un allié clé des Etats-Unis au Moyen-Orient, elle reçoit une aide militaire annuelle d’au moins 300 millions de dollars, ainsi que des équipements militaires dans le cadre du programme d’armement des pays alliés de la part de l'armée américaine.
Des opposants jordaniens ont lancé début 2010 une campagne «ce n'est pas notre guerre», qui critiquait la coopération militaire entre la Jordanie et les Etats-Unis.
Source: alalam