C’est l’avis du vice-président américain Jo Biden, qui s’exprimait devant un parterre de rabbins juifs sionistes, comme s’il devvait leur rendre des comptes!
Le vice-président Joe Biden a affirmé mardi que son pays avait été isolé sur le plan diplomatique face à l'Iran avant 2009 mais que la situation était inverse aujourd'hui, et promis que les Etats-Unis empêcheraient "par tous les moyens" Téhéran de se doter de l'arme nucléaire.
M. Biden, qui s'exprimait face au congrès d'un groupe de rabbins conservateurs à Atlanta (Géorgie, sud-est), a assuré que "lorsque nous sommes arrivés au pouvoir (en 2009), presque aucune pression internationale n'existait contre l'Iran".
"Nous (les Etats-Unis) étions ce qui posait problème. Nous étions isolés sur le plan diplomatique dans le monde, dans la région, en Europe", a-t-il assuré, dans une critique directe des politiques de l'administration républicaine de George W. Bush.
"Nous étions la cible de critiques dans les capitales européennes pour notre unilatéralisme. Et Téhéran avait des alliés, ils intimidaient leurs voisins", a poursuivi M. Biden.
"Et la capacité des Etats-Unis à diriger était mise en doute. Nous n'étions ni vraiment respectés par nos amis, ni craints par nos adversaires. Aujourd'hui, c'est très, très différent", a encore affirmé M. Biden, qui avant de devenir vice-président, a siégé pendant 36 ans au Sénat, une carrière conclue à la tête de la commission des Affaires étrangères.
"L'Iran n'a plus qu'un seul allié dans la région, la Syrie, qui est en état de siège, très diminuée et affaiblie", a assuré M. Biden, pour qui "l'Iran est désormais isolé et les Etats-Unis ne le sont pas".
Revenant sur le programme nucléaire de la république islamique, que les Occidentaux soupçonnent d'être à visée militaire, M. Biden a répété que "la politique des Etats-Unis sous le président Barack Obama n'est pas une politique d'endiguement". "Elle est claire et nette: nous empêcherons l'Iran d'acquérir une arme nucléaire, par tous les moyens nécessaires. Un point c'est tout", a-t-il juré.