Et l’entité sioniste ne semble plus avoir le choix... Une nouvelle défaite à l’horizon?
Les contacts se multipliaient jeudi entre autorités d’occupation israéliennes, détenus palestiniens et organisations internationales pour "trouver une solution" à la grève de la faim d'au moins un tiers des prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation.
Le président palestinien Mahmoud Abbas et le coordinateur des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient Robert Serry "sont convenus de l'urgence de résoudre cette question" lors d'une rencontre jeudi, selon un communiqué de l'ONU.
Forcé de constater que les détenus sont bien des « prisonniers politique », le commissaire général de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA) Filippo Grandi a appelé jeudi "le gouvernement israélien à trouver une solution acceptable" pour les grévistes de la faim.
Et de poursuivre que leurs revendications "étaient généralement liées aux droits fondamentaux des prisonniers, conformément aux Conventions de Genève", selon un communiqué de l'UNRWA.
Les Israéliens forcés de desserrer l'étau?
Une responsable de l'ONG palestinienne de soutien aux prisonniers Addameer a fait état de progrès dans les négociations en cours, affirmant que les forces d’occupation ont été obligées d’"accepter de permettre des visites des familles de Gaza" et de rétablir certains droits des détenus.
Quand au porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Mark Regev, il déclare que son gouvernement souhaite « contenir la grève et, en fait, la terminer dès que possible".
D'autre part, la mesure d'isolement de deux prisonniers de longue durée a été levée mercredi soir à l'issue de tractations, satisfaisant ainsi partiellement une revendication des grévistes, ont rapporté la radio publique israélienne et le quotidien palestinien Al-Quds.
Au moins dix détenus sont "en danger de mort" en raison de la durée de leur grève de la faim ou de leur refus d'une assistance médicale.
Plusieurs dizaines de manifestants palestiniens ont bloqué jeudi l'accès aux bureaux du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Ramallah en Cisjordanie, comme la veille pour ceux de l'ONU, afin de presser les organisations internationales d'intervenir. Des dizaines d'autres ont manifesté devant le siège de l'Union européenne à Al Qods occupée.
Et des affrontements ont opposé quelque 150 jeunes Palestiniens, aux forces de sécurité israéliennes près de la prison militaire d'Ofer, non loin de Ramallah (Cisjordanie). Un manifestant a été hospitalisé à Ramallah après avoir été touché à la tête par une balle caoutchoutée.