Les blessés n’ont pas pu être évacués vers des hôpitaux publics de peur d’être arrêtés par les autorités.

Plusieurs personnes ont été blessées vendredi à Bahreïn par les tirs des forces de sécurité lors de manifestations dans plusieurs villages.

 Les policiers, armés de bombes lacrymogènes et de fusils à chevrotine, sont intervenus contre des centaines de manifestants, sortis dans la rue pour réclamer la libération d'opposants et militants emprisonnés.
 
Plusieurs manifestants blessés dans les affrontements avec les forces de sécurité n'ont pas pu être évacués vers des hôpitaux publics de peur d'être arrêtés par les autorités, a rapporté l’AFP.

Les protestataires, dont certains étaient cagoulés et qui répondaient à un appel lancé sur internet par le mouvement des "Jeunes du 14 février", un collectif radical, ont scandé des slogans hostiles au gouvernement.

"Par notre âme et notre sang, nous vengerons le martyr", "Nous n'oublierons jamais les prisonniers" ou "A bas Hamad", le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, ont répété les manifestants, qui ont brandi des portraits notamment de Nabil Rajab, un militant des droits de l'Homme, arrêté samedi pour avoir « insulté » le gouvernement sur Twitter.

L’opposition réclame une véritable monarchie constitutionnelle avec un Premier ministre issu de la majorité parlementaire.