19-05-2024 12:15 PM Jerusalem Timing

Dieudonné: Un muselage sans précédent à Bruxelles

Dieudonné: Un muselage sans précédent à Bruxelles

De plus en plus, l’Occident sacrifie ses valeurs, sur des pressions des milieux sionistes et de "l’empire de l’argent" : l’affaire Dieudonné en est un exemple flagrant.

DieudonnéL'humoriste français Dieudonné Mballa Mballa a fait face mercredi soir à un véritable muselage... A Bruxelles, ce camerounais connu pour un parler franc et audacieux n'est pas le bienvenu et c'est avec les grands moyens qu'on le fait savoir.
Après les autorisations refusées, les annulations forcées de spectacle, et les fermetures de salles... voilà une première dans l'histoire du traitement des humoristes en Europe... En pleine représentation, plus d'une centaine de CRS font irruption dans la salle après avoir éteint l'électricité pour expulser tous ceux qui étaient venus rire des boutades de l'humoriste.

Retour sur une liberté d'expression à géométrie variable.

Après s'être vu refuser ces derniers jours l'accès à deux salles à Anderlecht, dans l'agglomération bruxelloise, puis dans la banlieue de la capitale belge, Dieudonné ne s'est pas laissé abattre et a convié ses fans mercredi soir au Fiesta Bar, une salle située sur le territoire de la ville de Bruxelles, mais cette fois sans en avertir les autorités.

Un spectateur présent lors du spectacle nous raconte dans son blog Chrisactu.

(( Chose promise, chose due, Dieudonné nous donne rendez-vous dans une salle à Bruxelles !
« Pour la plus grande quenelle Bruxelloise de l’année, je vous donne tous rendez-vous pour mon spectacle ce soir à 19h30/20h au Fiesta Club, 20 Quai des Usines Bruxelles, Billetterie sur place. Deux séances sont prévues. »

On se rend donc sur place. L’ambiance est bon enfant mais un peu tendue. Personne ne sait réellement si le spectacle va avoir lieu. On achète nos tickets, la salle se remplit, se remplit.. Certaines personnes finissent même par rester debout. Vers 20h, Dieudonné arrive sur scène ! Une arrivée triomphante, son public est là.
S’en suit un spectacle délirant, rempli d’humour et de subtilité.. On est loin du Dieudonné que l’on nous a servi dans les médias.
On réalise que Dieudonné fait un vrai travail d’humoriste, décortiquant les vices de chacun et que la diabolisation des médias à son sujet n’est pas forcément justifiée.
A 21h30 fin de son spectacle. Dieudonné nous remercie de notre soutien, de s’être battus pour le voir.

Une deuxième séance est programmée à 22h pour ceux qui n’ont pas pu le voir.
Nous sommes encore dans la salle quand on nous annonce que les 300 personnes qui ont déjà payé leur ticket ne peuvent pas rentrer. La police voulant interdire la deuxième représentation du spectacle.
S’en suit alors un jeu de pression. Personne ne bouge de la salle pour faire pression sur la police.
Dieudonné demande des explications des forces de l’ordre sur le pourquoi de ce blocage, aucun ne viendra s’expliquer.
Après 20 minutes de mobilisation du public, la police cède à la pression, la deuxième séance pourra avoir lieu.
On évacue alors les lieux pour laisser places aux 300 suivants.
En quittant les lieux vers 21h50, on passe devant une dizaine de combis remplis de centaines de policiers anti-émeute et même une autopompe!

A 22h30 je consulte Twitter, j’y apprends que la police a débarqué dans la salle pour tout arrêter. Les spectateurs n’auront pas eu droit à leur deuxième séance.
L’incompréhension est totale. Son spectacle était excellent. Les gens avaient la banane en sortant. Aucune incitation à la haine. Aucune violence dans les propos.
Dieudonné est devenu persona non grata et apparemment cela doit être respecté.))

« Ça ne va pas se passer comme ça »

Qu'à cela ne tienne, Dieudonné qui n'en ait pas à sa première censure, a réagi jeudi en lançant un "appel à témoins" sur sa page Facebook.
"Hier soir, le gouvernement belge a fait interrompre le spectacle lors de la deuxième séance. 100 CRS (sic) et des camions anti-émeute ont encerclé les spectateurs et les ont fait évacuer", écrit-il. "Nous souhaitons porter plainte contre les autorités belges et avons besoin de vos témoignages", ajoute-t-il.

Le site 7/7 a rapporté les propos de Dieudonné sur cette soirée « de la honte ».

Selon lui, la ville de Bruxelles a agi sous la pression d'organisations, "qui se cachent derrière la lutte antiraciste, qui changent de noms au gré des arnaques qu'elles montent; elles sont obligées de changer d'étiquettes. Mais elles ont un tel pouvoir qu'elles parviennent à faire déplacer jusqu'à deux cents flics. Je n'ai pas été interpellé. Je n'ai pas reçu de PV. Ils ont mis la pression sur le propriétaire de la salle pour qu'il explose en plein vol. C'est un système mafieux. C'est certainement la première fois qu'une scène en France (re-sic) voire en Europe se voit assiégée par deux cents CRS".

Il dénonce aussi le comportement des forces anti émeutes. "Ils sont passés par toutes les étapes. Ils avaient envoyé des agitateurs dans la salle. Ils ont utilisé tous les moyens. Beaucoup de policiers avaient honte d'être là ; ils ont précisé à la foule qu'ils étaient choqués.
Nous, on attaque; j'ai pris un avocat. Cela ne va pas se passer comme ça".

Face à ce qu'il qualifie de déni de liberté d'expression, Dieudonné s'est dit déterminé à poursuivre son combat contre "l'empire de l'argent", duquel il veut s'émanciper et face auquel il ne veut pas reculer. "Leur empire (des cafards, à savoir les sionistes, ndlr) n'a jamais été aussi flamboyant qu'à la veille de son chaos. Je vais continuer (mon spectacle), en prévenant les gens au dernier moment. Ils vont peut-être nous envoyer des drones. Si on ne peut plus rire, ça ne vaut plus la peine de rester dans cette société. Le rire est la dernière des libertés. Si on m'empêche de rire avec des armes, je vais composer. Qu'elle que soit la fin, la dignité est la chose la plus importante".


Sources: agences + Chrisactu+ 7/7

Eline Briant