Et Israël continue de le regretter amèrement.

L'argent saoudien pour Moubarak

L'Arabie saoudite a proposé la somme de 4 milliards de dollars aux Frères musulmans pour récupérer le président égyptien déçu Hosni Moubarak.

Selon le site en ligne de la télévision iranienne arabophone AlAlam, c’est le guide-adjoint des Frères Musulmans égyptiens, Khayat al-Chater qui est derrière cette révélation.
« Cette décision revient au peuple égyptien », a-t-il déclaré, avant d'ajouter que l'ancien régime a pillé d'une manière méthodique les richesses du peuple et qu’il faut qu'il en rende compte!

Riad a été farouchement hostile à la destitution de l’ex-raïs égyptien (et de l’ex-président tunisien Ben Ali qu’elle a abrite sur son territoire). Depuis son arrestation, et le lancement de son jugement, elle ne cesse de réclamer qu’il lui soit envoyé. Ce que les Egyptiens refusent jusqu’à présent malgré les offres généreux que l’Arabie leur promet.
Dans le fond comme dans la forme, cette position saoudienne est en harmonie avec celle de l’ennemi sioniste.

Les regrets israéliens pour Moubarak

Ce vendredi encore, un journal israélien a signalé que les évènements qui traversent les relations israélo-égyptiennes constituent des facteurs qui font regretter le président égyptien déchu.

«  La confiscation du Conseil du peuple par les Frères Musulmans, en plus de la commission constitutionnelle, et le fait d’ignorer les membres de l’ambassade d’Israël au Caire et de leur porter atteinte sont tous des facteurs qui renforcent nos regrets », écrit Israel Yahom (Israël aujourd'hui).

Relevant aussi l’affaire de l’interruption des approvisionnements en gaz, le journal qualifie le changement perpétré en Egypte comme étant le pire pour Israël.