620 structures démolies en 2011, 110 autres le seront certainement bientôt. En "Israël" on propose de couper le courant aux gazaouis, une pénurie en Watt cet été chez les sionistes est impensable.
Ainsi se poursuit inlassablement le projet machiavélique de l'entité sioniste. Malgré les quelques appels bien sourd de l'Occident contre la politique destructrice de l'occupant sur l'occupé, chaque jours nous apprenons de nouveaux scandales sur les exactions sionistes à l'encontre des palestiniens.
Selon un rapport publié lundi par une ONG humanitaire, "Israël" a démoli en 2011 des dizaines de maisons palestiniennes, des citernes et des infrastructures agricoles financées par des fonds européens et 110 autres structures sont menacées.
Cette enquête a été réalisée par des ONG locales et internationales et supervisée par le Bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha).
Le communiqué de l'organisation Displacement Working Group (DWG), précise que l'entité sioniste a rasé en 2011 620 structures en Cisjordanie dont 62 financées par l'UE (France, Pays-Bas, Grande Bretagne, Pologne, Irlande, Commission européenne).
L'armée d'occupation israélienne se défend, elle est « contrainte » de le faire quand celles-ci sont construites sans les permis requis.
Mais Emmanuelle Bennani, du CCFD - Terre Solidaire, n'a que faire des allégations sionistes et déclare que "la destruction des projets financés par l'UE et le déplacement des Palestiniens sous occupation sont contraires aux Conventions de Genève. L'UE doit prendre position en faveur du respect du droit international humanitaire".
Même ton pour Ayman Rabi de Palestnian Hydrology Group qui dénonce "Les démolitions par Israël des infrastructures hydrauliques ont augmenté à un rythme alarmant cette année", et elles "représentent un gaspillage scandaleux de l'aide européenne financée par les contribuables".
"Mais le prix le plus fort est payé par des hommes, des femmes et des enfants vulnérables dont les droits sont violés lorsqu'ils sont privés d'eau", poursuit-il.
« Nous n'avons qu'à leur couper le courant »
En voilà une bonne idée suggérée dimanche par le ministre de l'environnement israélien pour parer à une pénurie de Watt en « Israël ».
Quoi de plus logique en effet que d'interrompre définitivement du moins pour la période estivale l'électricité à Gaza puisque, selon les propos de Gilad Erdan, « ce n'est pas aux israéliens d'être les premiers touchés alors que dans le même temps nous continuons à fournir gratuitement de l'électricité à Gaza", apparemment en allusion aux retards de paiements de l'Autorité palestinienne, qui achète les 120 mégawatts fournis par Israël à Gaza via des lignes à haute tension.
Selon les propos de ce ministre proche de Benjamin Netanyahu, que l'on pouvait entendre à la radio militaire, cela permettrait à Israël "d'économiser 4% de sa production".
Face à cette nouvelle, le Hamas en a appelé à la solidarité arabe face à ce "chantage" israélien.
"Les pays arabes, en particulier l'Egypte, doivent répondre à ce chantage sioniste par la création d'un filet de sécurité pour les habitants de Gaza", a affirmé un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, dans un communiqué.
Qu'à cela ne tienne, cette proposition a été officialisée, Erdan ayant soumit une lettre à ses collègues, qui devaient discuter dimanche en Conseil des ministres des solutions à une possible pénurie d'électricité pendant l'été.
Les dirigeants israéliens menacent régulièrement de couper l'approvisionnement en électricité à Gaza, prévu dans les accords d'Oslo, à titre de rétorsion envers le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans l'enclave palestinienne.
Eline Briant