Hachémi et certains membres de sa garde rapprochée sont poursuivis pour 150 chefs d’inculpation.
Des proches de victimes et des témoins ont accusé mardi le vice-président irakien Tarek al-Hachémi d'avoir fomenté des meurtres, à l'ouverture de son procès par contumace à Bagdad.
Hachémi a été accusé en décembre d'avoir dirigé un escadron de la mort, des accusations selon lui sans fondement et lancées à des fins purement politiques.
Ni Hachémi ni ses employés poursuivis en même temps que lui n'étaient présent à l'audience.
Le vice-président se trouvait aux dernières nouvelles en Turquie, pays qui refuse de l'extrader vers l'Irak, malgré la demande d'arrestation internationale pour avoir "financé des attaques terroristes" dans son pays diffusée par Interpol.
L'audience de mardi concernait les meurtres de deux responsables des services de sécurité et d'un avocat.
Hachémi et certains membres de sa garde rapprochée sont poursuivis pour 150 chefs d'inculpation, notamment le meurtre de six juges et de plusieurs hauts responsables, dont le directeur général du ministère de la sécurité nationale.