Il aurait déclaré pendant ces entretiens qu’il est possible de convaincre le président russe Vladimir Poutine, de coopérer avec l’Occident afin de remplacer le président syrien Bachar al-Assad..
Le chef des renseignements militaires israélien, Aviv Kochavi, a effectué il y a deux semaines une visite secrète à Washington et au siège des Nations-Unies à New York, pour mener des discussions sur le programme nucléaire iranien, la crise en Syrie et "la puissance grandissante du Hezbollah ".
Le journal Haaretz a indiqué, dans son édition de mercredi, que Kochavi s’est entretenu avec des responsables de haut niveau à la Maison blanche, et au département d’Etat et dans les renseignements américains. Il aurait déclaré pendant ces entretiens qu'il est possible de convaincre le président russe Vladimir Poutine, de coopérer avec l'Occident afin de remplacer le président syrien Bachar al-Assad.
L’avancement du programme nucléaire iranien et les négociations menées par les six puissances mondiales (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Italie et Allemagne) avec l’Iran ont été également évoqués.
Le chef militaire israélien a rencontré des responsables de la cellule des forces de maintien de la paix relevant des Nations-Unies et responsable de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), et ce suite au changement du chef de l’UNIFEL, l’Italien Paolo Serra en assure le commandement en remplacement du général espagnol Alberto Asarta.
Haaretz a dévoilé, citant un diplomate européen informé, le contenu des discussions de Kochavi aux Nations-Unies. Ce dernier aurait déclaré que la position des appareils de renseignement israélien a changé envers l’avenir du régime du président syrien, Bachar al-Assad.
Selon le journal israélien, "Israël est inquiet des changements survenus dernièrement sur la composition de la FINUL au Liban. Quelque six mille soldats de la FINUL sur 13 mille membres de cette force, sont venus de pays européens dont la France, l’Espagne, l’Italie. Ces pays ont commencé, au cours de ces derniers mois, à réduire leur budget de sécurité à cause de la crise économique en Europe, chose qui conduira à diminuer leurs forces au sein de la FINUL".
Or, ce qui a augmenté l’inquiétude de l'entité sioniste c'est que des soldats de pays musulmans, à l’Instar de l’Indonésie ont pris la place de soldats européens ; "Israël craint que ces soldats n’agissent pas contre les membres du Hezbollah".
Il convient de noter que Kochavi a effectué, il y a un an une visite similaire à Washington et à New York, également liée principalement à la situation en Syrie. A l'époque, Kochavi avait mis en garde au cours de ses rencontres avec les ambassadeurs des États membres au sein du Conseil de sécurité des Nations unies que si le régime d'Assad s'effondre en Syrie, les armes sophistiquées de l'armée syrienne seront transmis au Hezbollah".