Chose promise chose due… Comme prévu, les opposants aux résultats des législatives ne comptent pas laisser leur revendication lettre morte.
Vingt partis politiques algériens, dont quatre islamistes, contestant les résultats des législatives du 10 mai, remportées par les partis au pouvoir, se réuniront lundi à Alger pour "unifier leurs positions", a annoncé vendredi à Alger un chef islamiste.
Les dirigeants de ces 20 formations doivent se réunir au siège du Front pour la justice et le développement (FJD) de l'islamiste radical Abdellah Djaballah pour "élaborer une plateforme sur l'attitude à adopter envers la nouvelle Assemblée nationale", a précise le président du parti islamiste du Front du changement (FC) Abdelmadjid Menasra, cité par l'agence APS.
"L'Algérie a raté une bonne occasion d'opérer un changement démocratique pacifique", a estimé Menasra, dont le parti n'a obtenu que quatre sièges sur 462.
Les législatives du 10 mai ont vu le Front de libération nationale (FLN) l'emporter avec 221 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND, dirigé par le premier ministre) avec 70 sièges et de l'Alliance de l'Algérie verte (islamiste) avec 47 sièges, selon les résultats annoncés mardi par le Conseil constitutionnel.
Plusieurs partis, notamment islamistes, ont contesté les résultats de ce scrutin.
Jeudi soir, cent soixante-cinq recours ont été déposés jeudi soir auprès du Conseil constitutionnel par des candidats et partis.