Après l’appel du guide spirituell du mouvement ultra-orthodoxe sioniste Shass, à ne pas soigner les malades non juifs les samedis, un pas de plus vers une xénophobie féroce.
Après l’appel du guide spiritueal du mouvement ultra-orthodoxe sioniste Shass, à ne pas soigner les malades non juifs les samedis, voilà l’annonce d’un hôpital situé dans la région de Tel Aviv, qui vient d’interdire à son personnel de parler arabe, que ce soit entre lui ou bien lorsqu’il s’adresse aux enfants d’origine arabe hospitalisés en pédiatrie.
Grand pourvoyeur de leçons de "tolérance", Israël ne recule devant aucune mesure raciste, indique le quotidien Haaretz qui rapporte que trois familles israéliennes d’origine arabe viennent de porter plainte contre la direction de Kfar Saba, cet hôpital public après l’interdiction qui a été faite au personnel de parler arabe en quelque circonstance que ce soit.
Ce centre médical dispose d’un département où les enfants de 3 à 17 ans hospitalisés peuvent bénéficier d’activités pédagogiques et de cours leur permettant de poursuivre leur scolarité.
Trois enseignants ont la charge d’enseigner aux enfants juifs de ce département et un(e) autre s’occupe des enfants d’origine arabe et leur donne des cours en Arabe (qui est une langue officielle en « Israël » où 20 % de la population est palestinienne d’origine).
Le Centre Mossawate pour l’Egalité des droits en « Israël » a demandé des sanctions contre les responsables de ces dispositions. Il souligne, dans un rapport, que le racisme ne cesse de se développer dans la société israélienne et que ce sont les institutions publiques et étatiques qui pratiquent les pires discriminations contre les membres de la communauté arabe". Il rappelle également que seuls 6% du budget de l’Etat est dévolu aux citoyens israéliens d’origine arabe, bien qu’ils représentent un cinquième de la population israélienne.
Source : Haaretz traduit par Euro Palestine