Arrêté le 12 mai dernier à Tripoli, Chadi Mawlaoui est soupçonné d’appartenance à uneorganisation "terroriste" par les autorités libanaises mais il est présenté par ses proches comme un partisan de la révolte en Syrie.
Le juge d'instruction militaire Nabil Wehbé a approuvé la libération sous caution de l'arrêté Chadi Mawlaoui conformément à l'avis du commissaire du gouvernement auprès du tribunal militaire le juge Sakr Sakr .
Le jeune Libanais a été relâché contre le versement d'une caution de 500.000 livres libanaises.
Arrêté le 12 mai dernier à Tripoli, Chadi Mawlaoui est soupçonné d'appartenance à une organisation "terroriste" par les autorités libanaises mais il est présenté par ses proches comme un partisan de la révolte en Syrie.
Son arrestation avait été dénoncée par ses partisans et avait dégénéré en affrontements meurtriers entre les quartiers tripolitains de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen.
La décision de libérer le détenu Chadi Moulaoui a été accueillie par une ambiance de fête à Tripoli.
Mawlaoui, qui est arrivé à la capitale du Nord dans la voiture du ministre des Finances Mohammed Safadi, s'est immédiatement rendu au siège de l'Institution Safadi, où il avait été arrêté le 12 mai.
Selon le correspondant de l'ANI, les feux d'artifice ont illuminé le ciel de la ville alors que les citoyens et les notables de Tripoli se sont regroupés, place Abdel Hamid Karamé. Les routes de la ville ont également été rouvertes, au milieu du déploiement de l'armée et des forces de sécurité.
Après sa libération, Chadi Mawlaoui a déclaré, lors d'une conférence de presse à Tripoli, que son arrestation était politique et liée à l’aide qu’il avait apportée aux réfugiés syriens.
Mawlaoui a ajouté que le fait qu'il ait été libéré avait renforcé sa confiance dans la justice libanaise. "J’ai avoué des choses sous la torture et la pression", a également déclaré Mawlaoui, précisant être revenu sur ses "aveux" devant le juge.
Il a également remercié le Premier ministre libanais, Nagib Mikati et le ministre des Affaires sociales Mohammed Safadi.