30-04-2025 09:23 AM Jerusalem Timing

Baisse des tensions avec l’Iran: le pétrole se replie en Asie (91,25 USD)

Baisse des tensions avec l’Iran: le pétrole se replie en Asie (91,25 USD)

la crise dans la zone euro s’est aggravée récemment et demeure la plus importante source de risques pour l’économie mondiale

   
   Les prix du pétrole se repliaient mercredi matin sur le marché asiatique, en raison d'espoir d'avancées dans le dossier iranien, dans un marché toujours soucieux de la crise de la dette en zone euro.
  

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet cédait 60 cents à 91,25 dollars US dans les échanges matinaux, pour son premier jour de cotation à cette échéance. Le baril de Brent de la mer du Nord échéance juillet reculait de 62 cents à 107,79 USD.
 "Le pétrole a baissé après des informations selon lesquelles l'Iran va laisser entrer sur son territoire des inspecteurs nucléaires de l'ONU", a déclaré Justin Harper, analyste chez IG Markets Singapore.
 

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano, en visite à Téhéran lundi, a annoncé mardi qu'un "accord" visant à lever les incertitudes sur la nature du programme nucléaire iranien allait être prochainement signé entre l'agence onusienne et l'Iran.
 Cette annonce a été accueillie avec réserve, voire scepticisme aux Etats-Unis et surtout en Israël, qui estime que sa survie serait menacée si l'Iran devenait une puissance nucléaire.
  

L'Iran (gros producteur pétrolier) et six puissances mondiales se réunissent mercredi à Bagdad en quête d'une percée dans la longue crise autour du programme nucléaire iranien.
 Les deux parties doivent discuter de ce programme, dont Téhéran affirme qu'il est purement pacifique, mais que les Occidentaux (sur instigation israélienne surtout) considère comme une tentative dérobée de rejoindre le club fermé des puissances nucléaires.

Le guide suprême de la révolution le grand ayatollah Sayed Ali Khamenei a décrété une fatwa dans lequel il interdit la fabrication d’une bombe atomique, pour ses effets dévastateurs. en 2011, il a déclaré que l’Iran œuvre pour faire avorter le credo sacro-saint du système mondial actuel basé sur la dissuasion nucléaire.

Du côté du marché du pétrole, il  continue de suivre l'évolution de la crise de la dette dans la zone euro, où la sortie de la Grèce apparait désormais comme tout à fait plausible.
   "Après s'être quelque peu apaisée à la fin de l'année dernière, la crise dans la zone euro s'est aggravée récemment et demeure la plus importante source de risques pour l'économie mondiale", a déclaré mardi Pier Carlo Padoan, l'économiste en chef de l'OCDE.
  

Les prix étaient également déprimés par les chiffres de l'Institut américain du pétrole faisant état d'une baisse de la demande hebdomadaire de brut aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir. Les chiffres du département de l'Energie sont attendus pour la fin de journée.
 La veille, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin, dont c'était le dernier jour de cotation, a cédé 91 cents par rapport à son niveau de clôture lundi, et a terminé à 91,66 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
 A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, a terminé à 108,41 dollars, en baisse de 40 cents.
AFP et autres