Pas de minute de silence pour les joueurs israéliens tués il y a 40 ans et proposition danoise d’informer les consommateurs lorsque des produits proviennent des colonies.
La cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Londres ne sera pas ponctuée par une minute de silence commémorant la mort des 11 athlètes israéliens tués il y a 40 ans lors des JO de Munich, comme le réclamait l'entité sioniste.
Lors d’une déclaration faite mardi à Québec, une porte-parole du CIO qui indique que la décision avait été prise en concertation avec le Comité olympique israélien, ajoute que « ce n'est pas à proprement parler un refus d'organiser une minute de silence".
Réaction virulente du vice-ministre israélien des affaires étrangères Danny Ayalon , qui sur le site du ministère "cette réponse est inacceptable et contredit les principes de fraternité sur lesquels l'idéal olympique est censé reposer. Les assassinats terroristes des athlètes israéliens ne furent pas seulement une attaque envers des gens en raison de leur nationalité ou de leur religion, ce fut une attaque contre les jeux Olympiques et la communauté internationale", peut-on lire dans ce communiqué.
"Il est donc nécessaire pour les jeux Olympiques de commémorer cet événement lors de leur ouverture plutôt que dans une cérémonie marginale", poursuit le ministre qui avait réclamé fin avril au CIO d'inclure une minute de silence dans la cérémonie d'ouverture des JO de Londres. Il conclut en espérant que l'autorité olympique reviendra sur sa décision.
Pendant ce temps, plus aux nord, le Danemark vient d’annoncer que "le gouvernement est en train de préparer un système d'information basé sur la participation volontaire des commerçants répertoriant les produits alimentaires issus de colonies israéliennes".
Le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères danois précise que "c'est un pas qui montre clairement aux consommateurs que ces biens là sont produits dans des circonstances qu'un gouvernement danois, ainsi que d'autres gouvernements européens, refusent. Et il appartient ainsi aux consommateurs de décider s'ils veulent acheter ces biens ou pas".
"Je crois vraiment que ces indications auront un effet assez direct et important sur les importations mais dans quelle mesure précisément, il est impossible de le calculer", ajoute t-il.
Les modalités de ce projet ne sont pas encore décidées mais "le Danemark s'inspire de la Grande-Bretagne" qui a pris des mesures conseillant aux supermarchés du Royaume-Uni de faire la distinction entre les produits alimentaires qui viennent des colonies et les produits palestiniens, a informé Ellermann-Kingombe.
Notons que l’Afrique du sud a emboité le pas de la grande Bretagne en annonçant son souhait d’étiqueter le code de la Palestine pour les produits en provenance des colonies.