La commande inclut outre les avions, des simulateurs de vol, des pièces de rechange et autres équipements.
L'Arabie saoudite a annoncé mercredi avoir commandé des avions d'entraînement britanniques pour ses forces aériennes pour un montant de 3 milliards de dollars.
Le contrat a été signé avec le ministère britannique de la guerre, a précisé un porte-parole du ministère saoudien de la Défense, sans préciser le type des appareils commandés.
Le porte-parole, cité par l'agence officielle SPA, a précisé que la commande inclut outre les avions, des simulateurs de vol, des pièces de rechange et autres équipements.
Cette commande va permettre de former les équipages saoudiens en vue de piloter des avions de technologie avancée, a indiqué le porte-parole.
Le ministre saoudien de la Défense, Salmane ben Abdel Aziz, a effectué début avril une visite en Grande-Bretagne mais rien n'avait filtré de ses entretiens avec les responsables britanniques.
L'Arabie saoudite est un solide client des armements britanniques.
Elle avait notamment commandé en 2006 72 avions de chasse Eurofighter pour 32,9 milliards de dollars. Cet avion est produit par un consortium européen formé par EADS (46%), le britannique BAE Systems (33%) et l'italien Alenia/Finmeccanica (21%).
Le royaume saoudien, qui consacre 10% de son PIB à la défense, a passé en septembre 2010 un contrat de 60 milliards de dollars avec Washington pour l'achat de F-15, d'hélicoptères d'assaut et d'autres équipements militaires.
Dans les années 1980, la Grande-Bretagne avait signé avec l'Arabie saoudite son plus gros contrat d'armement, appelé Al-Yamamah, d'un montant de 40 milliards de livres (63,6 milliards de dollars aux prix actuels).
Ce contrat avait donné lieu à une enquête pour corruption portant sur des commissions versées à des responsables saoudiens.
Les services britanniques de lutte contre la fraude avaient abandonné en décembre 2006 une enquête pouvant atteindre des officiels saoudiens dans le cadre d'un contrat d'armement Al-Yamamah.
Le Premier ministre de l'époque Tony Blair avait publiquement appuyé la décision, arguant de risques vitaux pour la sécurité du pays en matière de soi-disant « terrorisme ».