La situation se détériore de jours en jours pour la communauté musulmane française qui souffre d’un silence surprenant de la gouvernance française sur ce sujet.
Décidemment, aujourd’hui la profanation des édifices religieux musulmans a le vent en poupe en France.
Cette fois, c’est à Strasbourg, dans le nord-est français que des tags à caractère raciste et islamophobe ont été découverts jeudi sur la façade d’une mosquée. Il s’agit de la troisième profanation d’un lieu de culte musulman en une semaine. La profanation de la mosquée de Strasbourg a été précédée par celle de Draguignan dans le Var le 17 mai et de Tarascon dans l’Ariège le 22 mai.
Le président de l’observatoire contre l’islamophobie et les actes anti-musulmans, Abdallah Zekri a exprimé, dans un communiqué, sa « profonde indignation » et sa « colère » et « condamné avec force les actes inqualifiables dont sont victimes les membres de la communauté musulmane de France ».
Il a fermement dénoncé ces attaques « qui visent une fois de plus nos mosquées » et exprimé son « inquiétude face à la recrudescence de actes islamophobes et racistes envers une communauté qui aspire vivre en paix ».
Il a appelé en outre les pouvoirs publics français à mieux protéger les lieux de culte musulman et à identifier les auteurs de ces actes « au plus vite afin de rassurer notre communauté très inquiète » face à cette montée de l’islamophobie.
Mais il est à prévoir que nous n’entendrons rien, nous ne verrons rien en provenance de la gouvernance française qui puisse rassurer la communauté musulmane de France. La couverture médiatique française de ces scandaleux évènements étant réduite à zéro, les politiques françaises n’éprouvent certainement pas le besoin de s’indigner sur le sujet… Manuel Valls, le Ministre de l’Intérieur du gouvernement qui « rassemble » de François Hollande est bien trop occupé avec les membres du CRIF pour s’attarder sur cette affaire…
A partir d’Algérie 1