Il souhaitait de la sorte expliquer lui-même à ses troupes les raisons de sa décision sur leur départ anticipé.
Le président français François Hollande a atterri à Kaboul vendredi pour une visite surprise de plusieurs heures en Afghanistan, où il se rendra auprès des troupes françaises.
Le chef de l'Etat est accompagné de Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius, ministres de la Défense et des Affaires étrangères, de l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées et du général Benoît Puga, chef d'état-major particulier du président.
Selon son entourage, le président, qui est également chef des armées, a tenu à se rendre en Afghanistan pour "expliquer lui-même" aux soldats français pourquoi il avait décidé d'anticiper leur retrait.
Il avait annoncé ce départ anticipé dès le début de sa campagne électorale et l'a défendu la semaine dernière devant le président des Etats-Unis Barack Obama, lors du G8 de Camp David, puis au sommet de l'Otan à Chicago. Hollande a affirmé à plusieurs reprises que cette position n'était "pas négociable".
Il y a actuellement 3.350 soldats français en Afghanistan. Quelque 83 militaires français ont trouvé la mort dans ce pays depuis fin 2001.