26-11-2024 06:22 AM Jerusalem Timing

Le chef du Hamas rencontre l’ex-président américain Carter au Caire

Le chef du Hamas rencontre l’ex-président américain Carter au Caire

La délégation du Khaled Mechaal portait un message clair : « Dites aux Etats Unis de ne pas faire d’obstacle à la réconciliation palestinienne ».

Une délégation du mouvement palestinien Hamas, conduite par son chef du bureau politique Khaled Mechaal, a rencontré vendredi au Caire l'ex-président américain Jimmy Carter.

Depuis Gaza, Imaïl Radwane, un des responsables du mouvement palestinien qui ont fait cette annonce a précisé que durant la rencontre, ils ont « souligné la nécessité que l'administration américaine ne fasse pas obstacle à la réconciliation palestinienne » entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas.

En effet, "la rencontre entre la délégation du Hamas conduite par Khaled Mechaal et l’ex président américain a porté sur la question palestinienne et la réconciliation", a affirmé un dirigeant en exil du Hamas, Ezzat al-Rishq, sur son compte twitter.  

L'ancien président américain et prix Nobel de la paix, qui a rencontré à de nombreuses reprises les chefs du Hamas, organisation considérée par les Etats-Unis comme "terroriste", se trouvait en Egypte pour superviser l'élection présidentielle avec sa fondation, le Centre Carter.  

Le Fatah et le Hamas, qui gouvernent respectivement les zones palestiniennes autonomes de Cisjordanie et la bande de Gaza, ont conclu le 20 mai un nouvel accord sous médiation égyptienne pour sortir les efforts de réconciliation nationale de l'impasse.  

Cet accord prévoit que commencent simultanément le 27 mai des consultations pour la formation d'un gouvernement transitoire de personnalités indépendantes, dirigé par le président Abbas, et les travaux de la Commission électorale centrale (CEC) pour mettre à jour ses registres dans la bande de Gaza.  

Peu après l'annonce de l'accord de réconciliation Fatah-Hamas le 27 avril 2011, ratifié le 3 mai 2011 par tous les mouvements palestiniens, le président américain Barack Obama l'avait qualifié d'"obstacle à la paix", rompant avec l'approbation circonspecte des membres du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie).