Dans son dernier numéro, le magazine américain Foreign Policy estime que le roi Abdallah est dans sa pahse finale , pis encore son héritier est incapable de régner..
Dans son dernier numéro, le magazine américain Foreign Policy dévoile que les conflits intestines de la famille royale saoudienne surtout en ce qui concerne la succession au roi Abdallah ben Abdelaziz se sont intensifiés ces derniers temps!
Et pour cause, la santé du roi saoudien s'est considérablement détériorée, pis encore son successeur légitime, le prince Sultan semble tout autant ne pas pouvoir assurer son règne, car il souffre lui-même d'Alzheimer!
A vrai dire, le magazine publie une analyse de l'américain Simon Henderson sur les dernières évolutions en Arabie Saoudite et dans lequel il écrit: "Le roi est mort.. Vive le roi: des acclamations que certainement nous entendrons en langue arabe d'ici peu de temps en Arabie Saoudite".
Henderson rappelle comment le roi saoudien est rentré dans son royaume le 23 Février après trois mois d'absence, au cours desquels le roi a subi deux interventions chirurgicales dans le dos à New York, suivi d'un mois de convalescence dans son palais au Maroc.
Le même auteur ajoute:" Certes le retour du roi saoudien en Arabie saoudite ne peut être qualifié de retour victorieux, ... Quand son avion a atterri à l'aéroport du Maroc, le roi n'est pas descendu de son avion, une chaise roulante revue et corrigée pour les besoins du roi Abdallah l’attendait.. le même moyen de transport l'attendait à son retour à Riyad" .
L'auteur estime que le roi Abdallah est dans sa phase finale, et que la vraie version concernant le retour du roi dans son pays se cache derrière les dons accordés à son peuple!
" Le roi a exploité son retour pour annoncer la distribution de subventions financières au peuple saoudien évaluées à 36 milliards de dollars selon le journal Financial Times, ainsi qu'une hausse de 15% pour les fonctionnaires du secteur public, des exemptions pour les peines civiles , des aides financières aux étudiants et aux chômeurs. Sans compter les 400 milliards de dollars inscrits dans le budget du royaume jusqu'à la fin de l'année 2014 pour améliorer les conditions d’enseignement, de l'infrastructure et de santé" indique Henderson..
Or pour ce dernier, " la générosité du roi Abdullah s'explique par le fait que le souverain saoudien veut éviter à tout prix que le Royaume ne soit infecté par l'épidémie de la révolution des peuples qui se propage à travers le monde arabe".
Voire "des analystes en Arabie saoudite croient sérieusement que la situation politique peut évoluer de façon dramatique , comme cela s'est produit en Afrique du Nord" rapporte Henderson..
L'auteur met en garde contre certaines analyses qui estiment que le printemps de Riyad est loin d'être mature pour émerger!
" Certains estiment que le caractère assez conservateur et assez traditionnel de la société saoudienne, dans le sens où les jeunes respectent l'autorité du père , ou que la culture des voitures de sport ou que la culture de la paresse sont des facteurs qui s'opposent à une telle révolte, note Henderson"
Mais l'auteur n'est pas de cet avis, car selon lui l'Arabie Saoudite ne pourra pas éviter le vent des révoltes qui a déferlé sur le monde arabe. "Peut-être que la famille royale saoudienne, à travers sa mauvaise gestion de l'infrastructure publique dans le Royaume, s'est elle-même causée un tel tort!" ajoute Henderson.
Et d'avancer: "La saison d'hiver a été particulièrement dure cette année, les pluies diluviennes ont provoqué des inondations mortelles dans la ville côtière de Jeddah. Au cours d'une nuit d'orage il a plu en quelques heures ce qui pleut en trois mois. Dix personnes ont été tués sans compter les disparus".
Et de conclure sur une note ironique: " La nuit où le président tunisien Zein El Abidine Ben Ali et son entourage sont arrivés à Jeddah, le pays était en proie à une série de tempête ravageantes!"