"C’était une décision mûrement réfléchie, discutée au plus haut niveau avec le Secrétariat d’Etat à l’économie", a déclaré le porte-parole de la société, Martin Schläpfer.
Le numéro deux de la distribution en Suisse, Migros, qui a annoncé cette semaine qu'il allait étiqueter courant 2013 les produits provenant des colonies israéliennes, avait d'abord informé les autorités suisses de sa décision, a-t-il dit au journal Le Matin Dimanche.
Alors que certains critiquent une opération de relations publiques, Migros parle d'une "décision mûrement réfléchie".
"C'était une décision mûrement réfléchie, discutée au plus haut niveau avec le Secrétariat d'Etat à l'économie", a déclaré le porte-parole de la société, Martin Schläpfer.
"Elle respecte le devoir légal d'indiquer la provenance des produits alimentaires", a-t-il ajouté.
Le 29 mai, Migros avait annoncé qu'il déclarera l'origine des produits des colonies de peuplement israéliennes "dans le courant 2013", en faisant figurer sur les produits concernés la mention "Cisjordanie, zone de peuplement israélienne" ou "Jérusalem-Est, zone de peuplement israélienne".
Le distributeur suisse avait motivé son choix en soulignant que "pour l'ONU et le Conseil fédéral (gouvernement suissse), ces colonies de peuplement sont illégales au regard du droit international".
Le 22 mai, le Danemark avait annoncé qu'il allait inciter ses commerçants à étiqueter les produits alimentaires issus de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, indiquant s'inspirer de la Grande-Bretagne.
Une décision que le ministre sud-africain du Commerce a également défendu le 21 mai.