Les pressions US sur la Chine ne connaissent pas de répit et revêtent plusieurs formes.
Les Etats-Unis ont assuré mercredi que leurs représentations diplomatiques à Pékin et à Shanghai allaient continuer à diffuser, via Twitter, des relevés sur la qualité de l'air, bien que cela déplaise aux autorités chinoises.
"Il s'agit d'une initiative de l'ambassade à Pékin, de notre mission (diplomatique) en Chine, destinée à communiquer ce qui constitue pour nous une information utile pour nos citoyens à l'étranger", a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, à des journalistes.
Cette initiative "s'adresse en premier lieu aux citoyens américains, mais si les Chinois ont accès à cette information, cela ne représente pas un problème pour nous", a-t-il ajouté.
"Nous estimons qu'elle constitue un modèle à suivre pour d'autres représentations diplomatiques dans le monde", a souligné le porte-parole, ajoutant que par le passé, une initiative similaire avait été lancée au Mexique.
La Chine s'est réservé mardi le droit de mesurer le niveau de pollution atmosphérique dans ses villes, en affirmant qu'il était illégal pour une ambassade étrangère de réaliser et publier ses propres relevés.
Les propos de Wu Xiaoqing, vice-ministre chargé de la protection de l'environnement, visaient notamment la chancellerie des Etats-Unis à Pékin et le consulat américain à Shanghai qui publient sur leur compte Twitter un index de pollution de l'air, actualisé plusieurs fois par jour, très suivi par des milliers d'habitants.
Les autorités chinoises sont fréquemment accusées de sous-estimer la gravité de la pollution atmosphérique dans les zones urbaines, notamment dans la capitale, Pékin.