Sur le terrain, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants saoudiens ont manifesté dans un centre commercial dans la capitale Riyad, exigeant la libération de leurs proches.
Le Ministère saoudien des Affaires étrangères a mis en garde les pèlerins égyptiens d’organiser des rassemblements ou de répéter des slogans politiques au cours de la saison du pèlerinage.
Le sous secrétaire d'Etat des affaires étrangères, chargé des visas et des affaires consulaires, Tarek Abou Sunna, a insisté sur la nécessité de se conformer aux instructions qui régissent les affaires du pèlerinage, afin d'éviter toute pénalité juridique.
Il a expliqué que « les autorités saoudiennes ont confirmé la nécessité de respecter tout engagement à ne pas produire ou distribuer des documents imprimés ou des messages électroniques au cours de la saison du Hajj seulement après avoir obtenu l'approbation du ministère de la Culture et de l'information ».
Sur le terrain, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants saoudiens ont manifesté dans un centre commercial dans la capitale Riyad, exigeant la libération de leurs proches.
Selon le quotidien Al Quds Al Arabi « des dizaines marchaient à l'intérieur du complexe commercial "Sahara" à Riyad, ils portaient des banderoles réclamant la libération des détenus, et ont scandé des slogans condamnant l'arrestation de leurs proches ».
Par ailleurs, les autorités saoudiennes ont décidé d’accuser le militant des Droits de l’Homme, Walid Abu Khayr , de diffamation contre le Royaume et de mépris pour son système judiciaire !
Selon Abu Khayr, qui est interdit de voyage depuis Mars dernier, pour des raisons sécuritaires, il risque soit une amende soit un emprisonnement au cas où il est reconnu coupable.
«Les autorités saoudiennes veulent que je cesse mes activités dans le domaine des droits de l’homme et elles tentent de m’intimider, mais je vais affronter la cour et je vais me défendre parce que je n'ai commis aucun délit ».
Selon une note émanant du bureau des investigations saoudiennes et de celui du procureur, Abou KHayr est accusé de "mépriser de la justice, d’ insulter le statut du juge en l’induisant à l’erreur et d'essayer de ternir l'image du Royaume en fournissant de faux renseignements à un organisme étranger."