23-11-2024 10:45 PM Jerusalem Timing

Les forces de Kadhafi progressent, les résistants déterminés

Les forces de Kadhafi progressent, les résistants déterminés

Les combats s’intensifient et une guerre d’informations contradictoires sur le sort du contrôle de plusieurs villes s’est installée.

Les combats entre les fidèles au régime du colonel Mouammar Kadhafi et les insurgés s'intensifient et une guerre d'informations contradictoires sur le sort du contrôle de plusieurs villes s'est installée.

Les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi, disaient avoir ont atteint la ville de Brega, site pétrolier stratégique à quelque 240 km de Benghazi, ville où siège le Conseil national de transition (CNT) créé par l'opposition.


Alors que la chaine d’AlJazira, citant des sources de l’opposition, a rapporté que les opposants au régime ont repris le contrôle de Brega et capturé des dizaines de soldats pro-Kadhafi.

D’autres témoins ont fait état de combats entre l’opposition et les forces de Kadhafi.

Pour l'armée libyenne, la ligne de front s'est déplacée vers l'est.


« L’armée marche pour purger le reste des régions", a déclaré un porte-parole de l'armée libyenne, le colonel Milad Hussein.
 
Dans l'Ouest, les rebelles contrôlaient toujours Misrata, à 150 km à l'est de Tripoli, mais des tirs d'armes automatiques résonnaient aux abords de la ville, selon un habitant."Nous allons purger cette ville bientôt", a assuré le colonel Hussein.

Cependant, le commandant des insurgés, le général Abdel Fattah Younis, a assuré dimanche soir que les troupes gouvernementales, "très étirées" le long de la côte, allaient connaître "de sérieuses difficultés logistiques.


A l'ouest du pays, et notamment à Tripoli, les forces gouvernementales répriment toute opposition "avec brutalité", à coups d'arrestations arbitraires, de disparitions forcées, voire de tortures, selon l'organisation Human Rights Watch.


Des groupes de défense des droits de l'Homme ont également condamné dimanche le meurtre d'un journaliste d'Al-Jazira en Libye, un cameraman qatari tué samedi dans une embuscade, mettant en garde contre le risque d'une campagne de violence à l'encontre des journalistes.


A la frontière tunisienne, des milliers de réfugiés fuyant le chaos continuaient à affluer.

La répression sanglante de la révolte a fait des centaines de morts et poussé à la fuite plus de 250.000 personnes.



S’agissant du pétrole, la Compagnie pétrolière nationale libyenne a lancé dimanche un appel à la reprise du travail affirmant que les ports pétroliers étaient désormais "sûrs" et "opérationnels" et demandé aux sociétés étrangères de reprendre les exportations de brut.


La télévision nationale libyenne a précisé que le colonel Kadhafi "a examiné lors d'une rencontre avec les ambassadeurs de Chine, Inde et Russie la possibilité de charger des compagnies de ces pays de prendre en charge l'industrie pétrolière de la Libye".


La compagnie Total avait affirmé vendredi que la production pétrolière de la Libye était passée de 1,4 millions à 300.000 barils par jour.