Les habitants palestiniens qui ont un statut de résident et détiennent une carte d’identité israélienne, contrairement aux habitants de Cisjordanie, perdent leur droit de rentrer s’ils séjournent plus de sept ans à l’étranger.
L'entité sioniste a révoqué le droit de résidence de 250.000 Palestiniens entre le début de l'occupation en 1967 et l'instauration de l'Autorité palestinienne en 1994, selon des données militaires israéliennes rendues publiques mardi.
Dans une lettre datée du 10 juin, en réponse à une demande d'information de l'ONG israélienne Hamoked (Centre de Défense des individus), l'armée israélienne précise que le droit de résidence a été révoqué pour plus de 140.000 Palestiniens de Cisjordanie -un nombre révélé en mai 2011 sur la base de documents déclassifiés du ministère de la Justice- et plus de 100.000 de Gaza.
Ces décisions ont été motivées par plusieurs raisons, comme la non-participation à un recensement ou un séjour prolongé à l'étranger.
Des organisations de défense des droits de l'Homme soulignent que les procédures de renouvellement de résidence n'ont jamais été notifiées à de nombreux Palestiniens, qui ont découvert la perte de leur statut à leur retour d'études ou d'un travail à l'étranger.
"C'est une violation manifeste de la loi par la puissance occupante de réduire la population locale en révoquant ses droits de résidence, en particulier par une procédure administrative", a déclaré le responsable juridique de Hamoked, Ido Blum.
Les habitants palestiniens qui ont un statut de résident et détiennent une carte d'identité israélienne, contrairement aux habitants de Cisjordanie, perdent leur droit de rentrer s'ils séjournent plus de sept ans à l'étranger.