La seule puissance nucléaire de la région prétend que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique.
Le vice-Premier ministre israélien Moshé Yaalon a affirmé qu'il valait mieux pour « Israël » attaquer l'Iran plutôt que de laisser ce pays se doter de l'arme nucléaire, dans une interview publiée jeudi par le quotidien Haaretz.
"En aucune circonstance, Israël n'acceptera d'avoir le couteau sous la gorge (...) si le choix doit se faire entre la bombe (iranienne) ou le bombardement (israélien), de mon point de vue mieux vaut le bombardement", a dit Yaalon, ancien chef d'état major et actuel ministre chargé des affaires stratégiques.
Selon lui, les Iraniens ont accéléré ces derniers mois leurs activités d'enrichissement d'uranium. "Si l'Iran n'est pas stoppé, ce pays disposera d'ici un an de suffisamment d'uranium enrichi pour produire sept à huit bombes atomiques et sera en mesure de produire une bombe sale, une arme plus primitive, en moins de six mois", a prétendu le ministre.
"Si les pressions diplomatiques ou économiques sur l'Iran ne sont pas durcies et s'il n'y a pas d'autres développements positifs, le moment de vérité va bientôt arriver", a-t-il souligné.
Le Haaretz souligne que Yaalon a durci ses positions sur l'Iran alors qu'il était plutôt considéré comme une "colombe", c'est à dire un partisan de la manière douce, sur ce dossier.
« Israël », seule puissance nucléaire de la région, prétend que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique.