L’ANERA souligne que les Palestiniens réfugiés au Liban souffrent de la discrimination, l’isolement, la pauvreté, le chômage, de problèmes de logement et du manque de véritables écoles, hôpitaux et systèmes d’égoûts.
Les Palestiniens vivant dans les camps du Liban ont les pires conditions de vie de la région, selon un rapport publié mercredi par une ONG internationale travaillant en Cisjordanie, à Gaza, au Liban et en Jordanie.
"Les camps de réfugiés palestiniens au Liban sont considérés comme les pires camps de réfugiés de la région en terme de pauvreté, santé, éducation et conditions de vie", peut-on lire dans le rapport de l'American Near East Refugee Aid (ANERA), publiée à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés.
L'ANERA souligne que les Palestiniens réfugiés au Liban souffrent de la discrimination, l'isolement, la pauvreté, le chômage, de problèmes de logement et du manque de véritables écoles, hôpitaux et systèmes d'égouts.
« Deux réfugiés palestiniens sur trois vivent avec moins de 6 dollars par jours »
"Le Liban a le plus haut taux de réfugiés palestiniens vivant dans une extrême pauvreté. Deux réfugiés palestiniens sur trois survivent avec moins de 6 dollars par jour", indique le rapport.
Plus de 450.000 Palestiniens sont enregistrés auprès de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) au Liban, mais ils sont en fait entre 260.000 et 280.000 selon l'ANERA.
"Les réfugiés de Palestine au Liban sont spoliés de plusieurs droits de base, il leur est par exemple interdit d'exercer une vingtaine de professions", ajoute l'ANERA, soulignant que la plupart des réfugiés dépendent de l'aide de l'ONU pour survivre.