23-11-2024 04:12 PM Jerusalem Timing

‘Israël’: Olmert bientôt sous les verrous

‘Israël’: Olmert bientôt sous les verrous

Soupçonné de corruption, l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert sera sans plus aucun doute inculpé. Il devrait rejoindre la liste des dirigeants israéliens corrompus qui ne cesse de s’allonger.Dont le dernier, l’ancien p

Le Parquet israélien va inculper 18 personnes, dont l'ancien Premier ministre Ehud Olmert, pour corruption, dans le cadre d'un scandale immobilier, a indiqué lundi le ministère de la Justice.
  
La police israélienne avait recommandé l'inculpation pour corruption de l'ex-chef du gouvernement, impliqué dans l'affaire dite du "Holyland", un énorme scandale immobilier à Jérusalem, du temps où il était maire de la ville.
  
"Selon les preuves en notre possession, il apparaît qu'une longue liste de fonctionnaires travaillant à la mairie de Jérusalem a reçu des pots-de-vin pour promouvoir le projet immobilier de +Holyland+ et les intérêts de ses investisseurs", affirme un communiqué du ministère.
  
Ehud Olmert, son successeur à la mairie Ouri Loupolianski et d'autres responsables municipaux sont soupçonnés d'avoir touché ou d'avoir versé des pots-de-vin pour promouvoir ce projet immobilier. Ils sont également suspectés de faux et usage de faux et d'abus de confiance.
  
D'après le communiqué, les 18 suspects sont accusés d'avoir reçu un pot-de-vin de 1,5 million de shekels (300.000 euros) pour donner le feu vert au projet "Holyland", un gigantesque complexe immobilier à Jérusalem, lorsqu'Ehud Olmert était maire de la Ville sainte (1993-2003) et ministre de l'Industrie (2003-2006).
  
L'ancien Premier ministre a déjà été entendu par la police et a nié toute implication dans cette affaire.
  
L'ensemble des suspects ont été informés de l'intention du Parquet de déposer un acte d'inculpation contre eux et auront le droit d'être auditionnés avant l'inculpation.
   
Olmert, 64 ans, est par ailleurs jugé depuis septembre 2009 pour trois autres affaires.
  
Ancien dirigeant du parti centriste Kadima, il avait dû démissionner de ses fonctions de chef du gouvernement le 21 septembre 2008 après que la police eut recommandé son inculpation.