Le FBI a ouvert une enquête sur ce sujet.
Le FBI enquête sur une centaine de soi-militants « islamistes extrémistes » qui se trouveraient dans les rangs de l'armée américaine, a révélé lundi la radio publique NPR.
Une dizaine de ces cas, considérés comme "sérieux", concerne des personnes soupçonnées de planifier des attentats ou d'être en contact avec des extrémistes considérés comme dangereux, rapporte NPR.
Ces "menaces internes" proviennent aussi bien de militaires d'active (ils sont 1,4 million) que de réservistes, ou encore de civils ayant accès aux installations militaires, selon la même source.
Interrogé par l'AFP, le Pentagone n'avait pas réagi dans l'immédiat.
Selon NPR, le FBI a présenté ces données lors d'une audition à huis clos devant une commission conjointe de la Chambre des représentants et du Sénat en décembre.
"Par rapport aux millions de personnes dans l'armée ou travaillant pour des entreprises liées au Pentagone, les chiffres en question ne représentent qu'un faible pourcentage du total, mais le fait est qu'il n'y a eu besoin que d'une personne, Nidal Hasan, pour tuer 13 personnes à Fort Hood et en blesser beaucoup d'autres", selon Joe Liberman, le sénateur qui présidait cette commission.
En novembre 2009, le major de l'US Army Nidal Hasan avait ouvert le feu sur ses camarades sur la base de Fort Hood (Texas, sud), faisant 13 morts.
Le procès du major Hasan devant une cour martiale doit débuter le 20 août.