28-11-2024 04:32 PM Jerusalem Timing

Renforcement de la présence militaire israélienne sur la frontière égyptienne..

Renforcement de la présence militaire israélienne sur la frontière égyptienne..

Un responsable militaire israélien a estimé que les groupes armés à Sinaï représente une véritable menace et qu’on ne peut pas contrôler des frontières qui s’étendent à plus de 270 km. Israël sera forcée d’intervenir à Sinaï..

 

De hauts responsables militaires israéliens ont déclaré que « l'unité militaire israélienne  Aytam, crée il y a trois mois pour maintenir la sécurité le long de la frontière avec l'Egypte,  ne connaît pas de repos  et ses troupes comptent doubler à la fin de la construction de la barrière de sécurité le long de cette frontière, a rapporté le site internet d’al-Quds alarabi.

Selon le chef de l’unité Aytam, chargée surtout de garantire la sécurité de la frontière israélienne dans le nord du Sinaï,  le général Erez Savion, que «chaque mètre de cette frontière est un mètre de récolte de renseignements», en allusion à la quantité d'informations récoltée par cette unité  pour contrer toute attaque lancée contre l’entité sioniste  à partir de zones où il n’y a pas d’obstacles frontalières..

Le responsable militaire israélien a expliqué sue son unité  est force importante pour prévenir les actes de sabotage ou de criminalité», prétendant « la difficulté de transgresser la barrière de sécurité construite sur la frontière avec l'Egypte».

Il a souligné le  «lien direct entre ce qui se passe à Gaza et ce qui se passe dans la zone frontalière de l'Egypte.


 « Il ne fait aucun doute que les  activités militaires se sont accrues notamment avec l'utilisation de roquettes Grad dans le Nitzana » , en allusion à l'attaque qui a effectué  vendredi dernier, lorsque des hommes armés ont tiré des missiles Grad depuis le  Sinaï vers les régions  israéliennes.

Et de poursuivre: «  Le Sinaï est devenu une région isolée de ce qui se passe dans l'Etat, c’est devenu un terrain fertile pour les activités criminelles et hostiles. Depuis la révolution égyptienne et la chute du régime du président Hosni Moubarak le contrôle du le Sinaï par les forces de sécurité a diminué de manière significative ».

Par ailleurs, le commandant en chef des réservistes israélien, le général Tsevika Voge a mis en garde contre une recrudescence des attaques à la frontière égyptienne !

« Au moment où Israël poursuit la construction d’une barrière frontalière à Sinaï, l’institut militaire israélienne doit se concentrer sur la frontière jordanienne. Car il est fort probable que des groupes armés à Sinaï se dirigent vers les régions orientales pour se réfugier en Jordanie. Ce qui en soit représente une véritable menace pour Israël. C’est pourquoi je propose la construction, dans les plus bref délais, d’une barrière frontalière avec sur la frontière jordanienne, a-t-il souligné.

Il a estimé que «  les groupes armés à Sinaï représente une véritable menace qu’on ne peut pas contrôler des frontières qui s’étendent à plus de 270 km ».

Il a pointé que les factions de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza sont devenues un « second Liban » et qu’elles ont réussi à exploiter l’instabilité de la région, au point d’enflammer la région loin de la bande de Gaza.


Enfin, il a mis en garde que « l’entité sioniste sera forcée d’intervenir à Sinaï  comme elle l’a faite au Liban »..