HRW a dénoncé l’utilisation par les autorités bahreïnies de gaz toxiques contre les manifestants civils.
Le peuple du Bahreïn est descendu ce Vendredi en masse dans les rues de la capitale pour exprimer sa "solidarité avec les victimes de la torture », mais aussi il a répondu à l’appel lancé par les différentes forces politiques d'opposition pour manifester sous le slogan « Nous ne quitterons pas les places " et insister sur la poursuite des manifestations et des démonstrations pour atteindre les objectifs de la révolution à Bahreïn.
Les forces politiques de l'opposition ont été forcées de changer à la dernière minute le lieu de leur sit-in , qui était prévu dans la région Mechqaa , vers une autre région avoisinante .
De son côté, l’association alWifak a affirmé que ce sit-in, a été organisé sous le slogan « La torture est un crime contre l'humanité » à l'occasion de la Journée mondiale contre la torture.
Parallèlement divers rassemblements ont eu lieu sous le titre "un hommage au sang des martyrs" différentes provinces du pays, comme Boilad al qadim, Jazira sitra et Samahij. Les manifestants ont scandé des slogans appelant au renversement du régime, tandis que les forces de sécurité ont fouillé les maisons et leurs boutiques notamment dans les régions de Akr , elles ont détruit biens personnels et ont tiré des gaz lacrymogènes toxique à l’intérieur des maisons.
Pour sa part, l’organisation Human Rights Watch a demandé aux autorités du régime des alKhalifa de cesser leurs attaques illégales contre les manifestants pacifiques immédiatement.
Elle a confirmé dans un communiqué l'utilisation de gaz toxique et de bombes sonores parla police bahreïni pour réprimer les manifestations pacifiques, elle a aussi dénoncé le refus du pouvoir bahreïni de permettre aux organisations internationales de défense des droits de l’homme de pénétrer à Bahreïn pour enquêter sur les violations des droits de l'homme