Par ailleurs, le ministre iranien du Pétrole, Rostam Ghassemi, a demandé une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour soutenir les prix de l’or noir..
Les sources diplomatiques et industrielles ont rapporté que les Emirats arabes unis, en raison de leur dépendance excessive à l'égard du gaz liquide iranien, ont demandé l'exemption des sanctions anti-iraniennes.
La compagnie pétrolière émiratie importe, quotidiennement, 120.000 barils de gaz liquide de l'Iran, pour l'une de ses filiales, «Jabal Ali», pour assurer la consommation du marché intérieur. Une source industrielle, à Dubaï, a souligné : "Presque tout ce qu'ils utilisent est du gaz iranien, et dans le cas de l'application des sanctions, ils doivent ou bien fermer cette compagnie ou bien trouver une autre solution.
Par ailleurs, le ministre iranien du Pétrole, Rostam Ghassemi, a demandé une réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour soutenir les prix de l'or noir, a rapporté samedi Shana, l'agence spécialisée du ministère du Pétrole.
"Nous avons demandé au secrétaire général de l'Opep de convoquer une réunion extraordinaire car les prix sont illogiques", a déclaré M. Ghassemi.
"Selon l'accord de la dernière réunion, la production de l'Opep qui était de 33 millions de barils par jour devait être ramenée à 30 millions de barils" pour maintenir les prix au-dessus des 100 dollars selon un accord du cartel, a affirmé M. Ghassemi.
Le ministre iranien du Pétrole a critiqué, sans les nommer, certains pays membres de l'Opep, en particulier l'Arabie saoudite, qui ne respectent pas leurs quotas de production, ce qui a abouti à une baisse de plus de plus de 30 dollars du prix du pétrole au cours des dernières semaines.
Toutefois, les cours du pétrole se sont envolés de plus de 7 dollars vendredi à New York, dopés par un vent d'optimisme soufflant sur les marchés après l'accord surprise conclu au sommet européen de Bruxelles.
L'Union européenne a confirmé lundi l'entrée en vigueur de son embargo pétrolier contre l'Iran au 1er juillet, en l'absence de progrès sur le programme nucléaire iranien.