Le régime bahreïni mène une campagne de désinformation pour cacher ses massacres commis à l’encontre de la population, avec l’aide des forces du Golfe.
A Bahreïn, la manifestation pacifique des citoyens réclamant des réformes s’est tournée en massacres collectifs contre les protestataires.
Etant donné que le génocide est, selon la convention des Nations Unies pour « la prévention et la répression du crime de génocide », l’acte commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, il serait convenable de définir comme tel les atrocités commises par la force commune des pays du Golfe à l’encontre des manifestants non armés à la place de la Perle.
Mais certes le régime Bahreïni, et derrière lui les pays du Golfe craignant pour leur sort, présenteront de multiples alibis pour justifier cet usage excessif de la force.
Ainsi, les médias gouvernementaux, à l’instar de l’Agence de presse officielle du Bahreïn, prétendent que les protestataires sont des voyous, des terroristes et des hors-la-loi qui ont porté atteinte aux enseignements de l’Islam et aux principes fondamentaux de l’Humanité !
Rappelons à cet effet que les responsables du régime bahreïni se sont réunis dernièrement maintes fois avec les représentants de ces « voyous » pour trouver une issue pacifique à la crise, avant la visite du ministre américain à la défense Robert Gates samedi dernier.
Toutefois, les vidéos ci-dessous montrent que les victimes sont tombées en martyr après avoir été touchées par balles. Même les enfants ont subi les atrocités des forces armées.
De même source de presse, on accuse les manifestants de commettre des actes criminels abominables à l’encontre de la main d’œuvre étrangère, asiatique et arabe, imputant aux citoyens la responsabilité de la mort d’un travailleur bengali et les graves blessures contre 17 autres ouvriers asiatiques ! Mais de nouveau, les images filmées montrent que les citoyens subissent toujours les attaques des forces de sécurité en tenue civile, même dans les universités.
Certains universitaires sont parvenus à les filmer.
Alors que la presse bahreïnie a démenti les informations faisant état de l’utilisation d’avions dans les attaques, des vidéos filmant plusieurs avions de combat ont circulé à travers les différentes chaines de télévision et les sites internet.
Et la liste des mensonges ne finit pas. Des témoins sur place ont rapporté que des hommes de sécurité ont mis à feu une voiture avant de la filmer et de la diffuser sur les chaines satellitaires, imputant la responsabilité aux manifestants.