Les Gardiens de la révolution ont entamé lundi des manoeuvres simulant l’attaque d’une "base étrangère" dans la région.
Les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire dans le Golfe afin d'empêcher toute fermeture du détroit d'Ormuz et de pouvoir frapper l'Iran en cas de crise majeure, rapporte le New York Times (NYT) mardi.
Ce renforcement discret vise à rassurer « Israël » que Washington prend au sérieux la poursuite du programme nucléaire de Téhéran et à garantir la libre circulation des pétroliers par Ormuz, rapporte le quotidien en citant un haut responsable du Pentagone.
Selon ce responsable, "le message adressé au Iraniens est le suivant: +ne pensez pas une seule seconde à fermer le détroit, nous enlèverons les mines. N'imaginez pas pouvoir envoyer vos vedettes rapides pour harceler nos navires de guerre ou de marine marchande, car nous les coulerons+".
La marine américaine dispose de huit dragueurs de mines, deux fois plus qu'en temps normal, et des avions furtifs F-22 ainsi que des chasseurs bombardiers F-15 ont été déployés sur des bases régionales, en plus des porte-avions et des forces les accompagnant, d'après le NYT.
Cette démonstration de force intervient alors qu'une nouvelle réunion diplomatique à commencé mardi à Istanbul à propos du programme nucléaire iranien entre l'Iran et le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).
L'Iran a testé lundi une série de missiles balistiques, dont certains capables de frapper « Israël », lors d'exercices dans le centre du pays simulant l'attaque d'une "base étrangère" dans la région.
Ces manoeuvres de trois jours, menées par les Gardiens de la révolution, la garde prétorienne du régime, sont destinées à "envoyer un message aux nations aventureuses" qui seraient tentées d'attaquer l'Iran, selon le général Amir Ali Hajizadeh, commandant des forces balistiques iraniennes.