26-11-2024 04:26 AM Jerusalem Timing

Vente d’armes/ONU: La Palestine participera à la conférence

Vente d’armes/ONU: La Palestine participera à la conférence

La pression d’un groupe de pays arabe chapeauté par l’Egypte a eu raison de la politique du deux poids deux mesures de l’ONU.

   
 
Malgré d’âpres discussions et les aboiements de l’entité sioniste, il a été décidé que la Palestine fera parti de la conférence de l'ONU sur un traité réglementant le commerce des armes.
Interrompue tôt mardi matin, avant même d’avoir commencé, principalement à cause de cette embroglio, la conférence a pu débuter ses travaux mardi soir à New York.
 
  
Les Palestiniens, de même que le Saint-Siège, estimaient "être en droit de participer à cette conférence", selon l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour. Mais des pays comme les Etats-Unis et le Sionistan s'opposaient à toute solution qui « donnerait aux Palestiniens un statut supérieur à leur statut d'observateurs ».
Mais la pression d’un groupe de pays arabe chapeauté par l’Egypte qui avait bloqué le début des travaux en exigeant que l'Union européenne (UE) soit elle aussi exclue des discussions au siège de l'ONU si les Palestiniens ne pouvaient y participer, puisque tout deux ont le même statut d’observateurs, a eu gain de cause.
  
Finalement, les Palestiniens et le Vatican siégeront en tant qu’observateurs à la conférence dans les premiers rangs des délégations.
  
Les négociations doivent durer jusqu'au 27 juillet entre les 193 pays membres, afin de tenter de mettre au point un traité international sur le commerce des armes classiques (TCA). Ce commerce sous toutes ses formes (ventes, transferts de technologies, pièces détachées) représente un marché de 70 milliards de dollars par an.
 
Le futur TCA doit empêcher les transferts d'armes qui pourraient être utilisées contre les populations civiles ou alimenter un conflit, en se fondant sur des critères précis.
  
Le diplomate argentin Roberto Garcia Moritan, qui avait piloté les réunions préparatoires à la conférence, a été élu pour présider les travaux.
  
A l'ouverture de la conférence mardi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait estimé que l'absence de régulation des ventes d'armes dans le monde était "un scandale". "Le monde est surarmé alors que la paix n'a pas assez de moyens", avait-il lancé.