Mardi, l’entité sioniste avait arraisonné un bateau et déclaré qu’il contient des armes destinés à la Bande de Gaza

L'Iran a démenti mercredi avoir envoyé des armes à Gaza comme Israël l'en a accusé après avoir affirmé avoir arraisonné en Méditerranée un cargo chargé de matériels iraniens, selon l'agence officielle IRNA.
  
"Le régime sioniste est basé sur le mensonge et nous démentons toutes ces informations", a déclaré le général Attaollah Salehi, commandant en chef de l'armée iranienne, à IRNA.
  
"La publication de telles fausses informations s'inscrit dans la ligne" de la politique israélienne contre l'Iran, a affirmé de son côté le ministre de la Défense, Ahmad Vahidi, interrogé par IRNA.
  
Un commando de marine a intercepté mardi au large des côtes israéliennes un cargo, le "Victoria", à bord duquel ont été découvertes "beaucoup d'armes", selon des responsables israéliens, destinées à Gaza, selon le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
"La source des armes est l'Iran qui tente d'armer la bande de Gaza", a ajouté M. Netanyahu.
  
Selon le n°2 de la marine israélienne, le vice-amiral Rani Ben-Yehouda, la cargaison d'armes, découvertes dans trois conteneurs, comprenait "deux à quatre" missiles anti-navires de fabrication chinoise C704, d'une portée de 35 km, et susceptibles de menacer les patrouilleurs israéliens au large de Gaza.
  
M. Vahidi a lié les accusations israéliennes à la récente mission de deux navires de guerre iraniens en Méditerranée, pour la première fois depuis la Révolution islamique de 1979, qui a suscité l'émoi de l'Etat hébreu.
   "La présence iranienne en Méditerranée, dans des conditions très sensibles, nous a été très utile (...) et le régime sioniste essaye toujours de se poser en victime pour attirer l'attention", a-t-il affirmé.
  
   Le "Victoria" aurait chargé ces armes dans le port syrien de Lattaquié, selon un porte-parole de l'armée israélienne.
   Mercredi, un avion-cargo iranien se rendant en Syrie a été contraint par le Turquie de se poser à Diyarbakir (sud-est de la Turquie) pour un contrôle de sa cargaison, soupçonnée de comporter du matériel militaire ou nucléaire.